Un restaurant-bar belge à Tana ? Oui ça existe, une fois ! Cela se passe dans le quartier de Soavimbahoaka à l’enseigne du K. Un établissement qui ne lésine pas sur la carbonade flamande, les chicons gratins et  le vol- au-vent financière. Et les choux de Bruxelles ?

Tenu par un par un couple malgacho-belge, le K est bien entendu le rendez-vous familier des Belges de la capitale, mais pas uniquement. « Depuis notre ouverture en juin 2013, nous avons su nous constituer une clientèle fidèle. A part les résidents belges nous accueillons beaucoup de Malgaches, de jeunes, de cadres… bref, c’est un endroit où tout le monde se sent comme chez soi », précise Lalaina Brun, propriétaire des lieux. La Belgique, ce n’est pas que la bière, c’est aussi une riche tradition culinaire, et les propriétaires du K l’ont bien compris. Aussi, pour ceux qui veulent découvrir les spécialités de là-bas, c’est ici que ça se passe. La carbonade flamande, par exemple, un plat typique du Nord de la France et de la Belgique à base de morceaux de viande de bœuf cuits à la bière. Ou  les  chicons gratins, à base d’endives, une recette classique digne des brasseries bruxelloises.  Et que dire du vol- au-vent financière, sorte de bouchée à la reine façon belge ?  Autant de plats qui titillent les papilles et  font plaisir aux mamies (humour belge !)  

Lalaina aux fourneaux est également capable de préparer de somptueux plats devenus universels comme le chili con carne,  le cassoulet ou   le couscous royal.  Tout cela à partir de 9 000 Ar,  à choisir sur de grands tableaux comme dans les cantines. Le plus du K ? Ses rhums arrangés :  atypiques, une fois de plus, faits maisons et à consommer avec modération cela va sans dire. « A part tous les fruits de Madagascar, nous fabriquons des recettes à base de bonbons comme la fraise tagada. C’est notre petite signature. » C’est aussi un endroit où convivialité et festivité sont les maîtres mots, avec un happy hour tous les vendredis soirs à partir de 19 h 30 et de ssoirées dont les thèmes sont suggérés par les clients eux-mêmes. Bref, un lieu où l’on mange et on s’amuse sans se prendre la tête. Les tables de 45 couverts sont vite remplies chaque jour à partir de 11 h 30, même le dimanche à midi. Pas d’heure de fermeture, c’est le dernier client qui a le dernier mot… c’est le K de le dire !

#AinaZoRaberanto