Arnaud De Grave

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Arnaud De Grave

6 janvier 2016 - Portfolio No Comment // 3763 Views // N°: 72

Ethnophotographe

Arnaud De Grave est un photographe français qui a co-créé l’association BOP (Bricolages ondulatoires & particulaires) pour mieux faire partager sa passion pour la photographie argentique. A travers le projet AlaReLa (Alaotra Resilience Landscape, Résilience des paysages de l’Alaotra), il combine le côté artistique de la photo et la rigueur scientifique du chercheur dans le cadre d’une étude ayant pour cadre la région du lac Alaotra. L’un des objectifs du projet AlaReLa est de « comprendre la complexité du système homme-environnement ».

Une des méthodes du photographe est d’inviter la population à des « ateliers d’itération » basés sur les photos qu’il a prises un an plus tôt dans les villages.

Durant ces ateliers, les participants trient les photos entre celles, d’un côté celles qui expriment du positif, de l’autre celles qui traduisent du négatif, ou encore qu’ils jugent neutres. L’objectif est de recueillir un feedback des habitants, servant d’outil d’analyse au photographe. Une sensation de prise de conscience sur la réalité et un sentiment d’appropriation sont ainsi créés au niveau des participants. Ces photographies peuvent même leur donner l’occasion de redécouvrir leur environnement.

Femmes malgache : trois génération, trois familles en une, une histoire gravée dans les yeux de la matriarche qui veille sur le clan.

Minipilon dans une cuisine extérieure. Le riz cuit généralement sur des feux de bois, dans des cabines fermées et de nombreux paysans souffrent de maladies pulmonaires causées par les fumées.

La vie ralentie des villages scrutées par les yeux de toutes les générations. Plus de 80 % de la population malgache est rurale. (Crédit légendes : Dr Lucienne Wilmé)

http://ecopalimpest.com
http://bop-photolab.org/author/hern42/
http://www.fordev.ethz.ch/research/research-and-thesis-projects/africa/alarela–alaotra-resilience-landscape–madagascar.html

Ihoby Henintsoa Randriamalala
Coordinatrice du projet AlaReLa

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édito

Show cacao !

Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.