Un crush, deux hommes !
27 juin 2024 // Gaysy // 2056 vues // Nc : 173

En dernière année de lycée, Mialy avait le béguin pour Lucas, un mec hyper cool de sa classe. Grand, athlétique, et avec un charme indéniable, il était le genre de mec qui attirait tous les regards. Elle n’avait jamais osé engager une vraie conversation avec lui, se contentant des simples « salut » lors de leurs rares croisements dans les couloirs. Mialy passait des heures à déchiffrer chacun des posts de Lucas sur les réseaux sociaux, analysant même chaque vidéo TikTok comme si c’était un message codé. Elle a même dessiné Lucas tant de fois dans son cahier de dessin qu’il pourrait presque en devenir une star de BD. Mais ce qui la rendait folle de lui, c’était qu’il ne semblait pas être le genre à traîner avec les filles, même si elles étaient nombreuses à fantasmer sur lui.

Un samedi soir, Yohan organise une fête d’anniversaire chez lui, et invite toute la classe. Avec Stéphanie et Koly, Mialy se retrouve embarquée dans la soirée. Elles la poussent alors à aller parler à Lucas, qui est affalé sur le canapé avec un verre de coca à la main. « C’est maintenant ou jamais ! » lui lance Koly avec un clin d’œil complice. Après avoir rassemblé son courage, Mialy se dirige vers Lucas et entame la conversation. Et quelle surprise ! Ils ont plus de points communs qu’elle ne l’aurait imaginé, surtout leur amour partagé pour Game of Thrones, ce qui les lance dans une discussion passionnée. Mais ce qui la laisse vraiment sur un petit nuage, c’est quand Lucas commence à la complimenter sur tout : ses mèches roses, sa manucure impeccable, son style vestimentaire, et même son parfum ! « Ce mec sait vraiment parler aux femmes ! » se dit-elle, un sourire béat aux lèvres. Et comme si cela ne suffisait pas, Lucas lui prête même son blouson des Lakers pour la garder au chaud pendant la soirée. Mialy est aux anges, et c’est officiel, elle est de plus en plus accro à Lucas…

Néanmoins, tout bascule le lundi matin. À 6 h 30, elle se rend très tôt à l’école pour rendre le blouson de Lucas et peut-être en profiter pour parler avec lui, mais une fois qu’elle ouvre la porte de la salle et…surprise ! Lucas et Yohan s’enlacent et échangent des baisers dans le cou. Elle reste figée sur place, incrédule. « Est-ce un cauchemar ? » se demande-t-elle, avant de refermer la porte aussitôt, comme si elle pouvait effacer cette scène de sa mémoire. Mais voilà que Lucas la rattrape dans le couloir, suppliant qu’elle garde le secret. Mialy lui rend son blouson, le regard rempli de déception, mais ne peut s’empêcher de lui poser LA question qui lui brule les lèvres : « Est-ce que j’ai mal interprété les signes ? Je pensais que tu m’aimais bien aussi ». Pris au piège, Lucas lui avoue qu’il est plutôt attiré par les garçons. « Tu sais vraiment parler aux femmes pour un gars qui aime les gars » ajoute-t-elle, toujours pleine de repartie.  « Tu sais…c’est parce que j’ai été juste élevé par une mère extraordinaire… » explique Lucas, avant de s’éloigner, laissant la pauvre Mialy seule dans ses pensées…

(À SUIVRE)

par MC

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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