Fondée par Josceline Andriamiarinstoa, Ladies’Gital est une plateforme en ligne et startup solidaire dédiée à la promotion de l’autonomie des femmes à travers le numérique. « Elle est née de ma passion pour la communication, domaine dans lequel j’ai travaillé plus de six ans, mais aussi du constat de la disproportion des genres dans les métiers du numérique. La pandémie a accéléré la digitalisation de plusieurs métiers et j’aimerais faire profiter de cette opportunité les femmes de Madagascar mais aussi d’Afrique. » La plateforme a déjà réuni plus de 700 membres sur les réseaux sociaux et partagent des conseils, des ressources gratuites, organisent des ateliers d’orientation dans les métiers du numérique ou d’accélération de carrière en mettant en avant des femmes inspirantes.
Même si l’accès à internet est encore restreint à Madagascar, Josceline a trouvé la solution. « Nous essayons de collaborer avec les espaces coworking incluant une connexion internet pour avoir un tarif spécial pour celles qui veulent travailler. Nous prévoyons d’organiser des formations plus techniques, à distance et en présentiel, sur les métiers du digital pour que les filles puissent vraiment se lancer dans ce domaine. Le numérique est une chance pour les femmes et les femmes représentant une chance pour le numérique. » Ainsi soient-elles !
Page réalisée par Aina Zo Raberanto
Canal+ Madagascar continue de renforcer son bouquet pour séduire un public toujours plus varié. La plateforme a annoncé l’intégration de douze nouvell...
Août. Le thermomètre frissonne, les collines brunissent, les marchés se vident de leurs fruits… et pourtant, c’est comme si la vie, elle, éclatait. Dans tout Madagascar, ce mois résonne de chants et de tambours : famadihana dans les hautes terres, circoncisions rituelles, fitampoha dans l’ouest, festivals et cérémonies qui raniment les villages. Août, c’est le mois où les vivants et les ancêtres se retrouvent, où l’on danse avec le froid pour réchauffer les cœurs. Si l’on y pense bien, la fête nationale aurait presque plus de sens ici qu’en juin. Août est viscéralement malagasy. Il n’offre ni luxuriance ni abondance, mais une force invisible circule – celle des liens, des mémoires, des célébrations partagées. Entre un ciel d’azur et une terre sèche, le peuple, lui, fleurit. Peut-être qu’au fond, août n’est pas seulement un mois : c’est l’âme d’un pays.
MOOR1NG
MOOR1NG au Palais des Sports Mahamasina
