OLi : Confort recyclé
13 décembre 2025 // In & Out // 55 vues // Nc : 191

En utilisant des fibres de polypropylène issues de chutes industrielles, OLi fabrique des matelas de qualité, mais à des prix plus accessibles. Une alternative locale au coton, beaucoup plus coûteux, portée par l’idée qu’aucun Malgache ne devrait dormir à même le sol.

Tout a commencé presque par hasard. Durant le confinement, alors que le commerce ralentissait et que le coton voyait ses prix grimper, Madame Razafy confectionnait des coussins et des oreillers. Un jour, un client lui commande un matelas de sol pour son père souffrant du dos.

« Il voulait un produit confortable, sain et facile à entretenir. Quand il est revenu me dire qu’il dormait enfin bien, j’ai compris qu’il y avait là quelque chose à creuser », raconte-t-elle.

Pendant deux ans, elle et son équipe testent la matière, recueillent les retours, cousent, ajustent. En 2021, OLi commercialise ses premiers matelas, entièrement cousus à la main. « Les clients nous disent qu’ils dorment mieux, que la sensation est différente : plus ferme, mais reposante », confie-t-elle. Étanches sans être plastifiés, les matelas se nettoient plus facilement, « d’un simple coup de lingette », comme l’explique celle qui les a inventés. Et la texture conserve la douceur du tissu.

Grâce à cette innovation, OLi parvient à proposer des matelas à des prix abordables, tout en réduisant les déchets. « Beaucoup de gens n’ont pas les moyens de s’offrir un bon matelas, alors que c’est essentiel pour la santé. Nous voulons rendre ce confort accessible », souligne Madame Razafy.

Le projet s’enracine aussi dans une conviction plus ancienne. « En 2002, alors en déplacement dans les provinces, j’ai vu des familles dormir à même le sol. Ça m’a marquée. Aujourd’hui, nos matelas équipent des orphelinats, des pensions, des employés de zones franches et des associations humanitaires », ajoute-t-elle. En transformant les rebuts d’usine en produits durables, OLi démontre qu’innovation, écologie et solidarité peuvent partager le même lit.

Mpihary Razafindrabezandrina

Facebook : Oli
Téléphone : 034 50 280 40
Mail : olimada@gmail.com

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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