La grande maturité du millésime et le savoir-faire du domaine construisent un Châteauneuf-du-Pape à la jeunesse terriblement séductrice sur de subtiles notes poivrées, de cannelle et de cerise.
Sa texture veloutée à l’attaque évolue ensuite sur une matière encore plus soyeuse, tout en respectant la profondeur qui caractérise cette cuvée.
Le domaine Bosquet des Papes est la propriété de la famille Boiron depuis 1860.
C’est une des plus anciennes familles installées sur le terroir de Châteauneuf-du-Pape.
Naturellement, le vignoble se transmet de père en fils depuis cinq générations qui, progressivement, ont agrandi et amoureusement entretenu l’exploitation.
De nos jours, Maurice Boiron et son fils conduisent le domaine avec un savoir-faire qui les place parmi les fleurons de l’appellation.
Lindo
Fiche technique
Origine : France, Vallée du Rhône, Châteauneuf-du-Pape
Appellation : Châteauneuf-du-Pape AOC
Domaine : Bosquet Des Papes
Cépages : 75 % Grenache Noir, 11 % Mourvèdre, 11 % Syrah, 3 % Vaccarèse, Counoise, Cinsault
Millésime : 2015
Culture : Traditionnelle, âge moyen des vignes de 45 à 50 ans
Nature du sol : Argilo-calcaire parsemé de galets roulés
Vinification : 20 jours de cuvaison
Élevage : 16 mois en foudres et demi-muids
Maturité : À déguster de nos jours à 2030
Service : Passage en carafe si dégustation dans sa jeunesse - 16°C
Degré alcoolique : 14,5 % vol
Type : rouge
L'abus d 'alcool est dangereux pour la santé , à consommer avec modération.
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Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
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