Tortitas : En une bouchée !
26 avril 2024 // Gastronomie // 2120 vues // Nc : 171

Envie d’une pause apéro ? Optez pour l’originalité des tortitas ! Imaginées par Razakasoa Mickael Andrianantenaina, ces délicieuses bouchées allient viande hachée, fromage et béchamel sont à croquer. Lancée en février, cette nouvelle recette est disponible à Anosy, en face du bureau de l’ordre des avocats.  

Vendu à 3000 Ar, les tortitas de base comprennent béchamel et fromage, mais l’offre s’étend avec des variations incluant viande hachée, poulet et poisson. Pour accompagner tout cela, des cocktails sont également disponibles pour apaiser la soif. Au début, Mickael a rencontré quelques défis. « J’ai créé 100 tortitas pour commencer, mais seulement 20 ont été vendus le premier jour. Les gens se demandaient ce que c’était, certains ont pensé à des samos et d'autres à du mofo mangahazo » partage-t-il. Suite à cela, pour susciter l’intérêt, il a organisé une dégustation avec 30 tortitas, attirant davantage de clients.

Derrière son chariot, Mickael a vendu les tortitas lui-même pendant la première semaine avant d’embaucher de l’aide. « Après la dégustation, les nouvelles se sont répandues rapidement grâce aux partages des gens sur Facebook. Un jour, on a même reçu la visite d’une personnalité publique qui a pris des photos. Tout cela a contribué au succès du lancement ». Bien que sa petite entreprise ne soit pas encore largement connue du grand public, la demande croît lentement. Il raconte : « Parfois, les tortitas sont en rupture de stock, et certains clients appellent pour demander des ajustements dans les recettes, comme plus de fromage ou encore des commandes spéciales pour les fêtes familiales, avec un prix adapté ».

Si l’on se plonge un peu dans ses débuts, Mickael, 24 ans, a débuté sa passion pour les tortitas chez lui, en cuisinant avec sa mère sans formation culinaire formelle. Alors étudiant en Droit et ayant suffisamment du temps libre, il aspirait à une source de revenus stable. C’est ainsi qu’a germé l’idée de partager ses délices en commercialisant ses tortitas. « Depuis, j’ai décidé de créer mon entreprise,  prenant soin de suivre rigoureusement les démarches légales nécessaires pour pouvoir vendre les tortitas avec un chariot ». Quoique ces délices n’aient pas encore atteint un succès massif, Mickael ne se décourage pas.

Actuellement, il travaille activement sur de nouvelles recettes pour élargir son offre. Son ambition ? Multiples chariots de tortitas disséminés dans toute la ville pour permettre à un public large de déguster sa création. En guise de conseil, il souligne : « Avoir des rêves est louable, mais il ne suffit pas de les imaginer. La véritable réussite, c’est quand on les concrétise. Et n’oublions pas l’importance de la créativité, car elle donne naissance à des idées uniques et authentiques ». Pour Mickael, l’aventure gourmande avec ses tortitas ne fait que commencer !

Propos recueillis par  Cedric Ramandiamanana
Contact Mickael : 034 63 278 78
Facebook : Tortitas

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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