Véronique de Mazotoa by Zoe (Tana)
18 mai 2023 // Gastronomie // 3892 vues // Nc : 160

Situé à Isoraka, Mazotoa by Zoe est la nouvelle adresse pour déguster une cuisine française façon bistronomique. Des plats préparés avec soin par Véronique.

Depuis 2007, Véronique est passé par tous les échelons en cuisine. Elle débute par un stage de quelques mois au Carlton à Anosy pour se familiariser avec le milieu sous la houlette de Chef Elise à l’époque. « Je dirais qu’elle est mon mentor. Elle n’a pas hésité à me dévoiler tous les petits secrets en cuisine. C’est grâce à elle que je suis là aujourd’hui. » Au bout de six mois de stage, elle est recrutée en tant que cuisinière et monte en grade, demi chef et chef de partie. Après neuf ans, elle quitte les cuisines du Carlton pour s’installer au Canela à Antsahavola où elle y reste pendant cinq ans et fait ensuite partie des cuisines du restaurant La Compagnie des Voyageurs à Ivandry. Depuis décembre 2022, elle gère de main de maître les fourneaux de Mazoto by Zoe. « Ici, on me surnomme la reine des entrées. J’aime particulièrement travailler les plats froids même si je peux gérer les plats chauds et la pâtisserie. J’aime les légumes, leurs couleurs, leurs goûts, je passe du temps à penser au visuel… Pour mes inspirations, je fais des recherches sur internet et je regarde beaucoup les émissions culinaires. »

Présentez-nous votre style ?
Un style simple basé sur une cuisine de tradition loin des nouveaux codes culinaires. Des produits simples, sans prétention, sans nom à rallonge, sans décoration. Une assiette simple, une cuisine de saveurs, une cuisine de grand-mère, une cuisine familiale du dimanche.

Quels sont vos produits de prédilection ?
Les produits du terroir français sous le label AOC (Appellation d’Origine Contrôlée)  et AOP (Appellation d’Origine Protégée) et de qualité.

Quels sont les ingrédients récurrents dans vos plats ?
Le beurre et la crème fraiche. Et bien sûr, l’amour de la cuisine, la passion, les essentiels de ce métier.

Le plat qui vous rend coucou ?
Un bon hachis Parmentier servie avec une bonne salade verte et un verre de vin rouge.

Votre boisson préférée ?
J’en ai plutôt deux ! L’eau gazeuse et le vin rouge qu’on consomme avec modération.

À quelle fréquence modifiez-vous votre carte ?
Nous changeons la carte suivant les produits de saison mais nous ajoutons souvent des suggestions.

Comment vous y prenez-vous pour créer un plat ?
Toutes les créations me viennent par flash la nuit !

Quelle est votre actualité ?
Le lancement d’une carte pâtisserie revisitée. Et notre brunch tous les dimanches de 9 ha 16h.

Propositions gourmandes par Véronique de Mazotoa By Zoe

Burger Mazotoa
Brochettes de camarons sauce citronnée
Blanquette de veau et pâtes fraîches maison
Trilogie de mousses aux chocolats

Recettes du mois

Filet de kangourou façon Rossini
Ecrasé de patate douce au cumin et noisette  Compotée de fruits rouges et de piment d’Espelette AOP

Ingrédients

Un filet de 120 grammes de kangourou
Une tranche de foies gras de préférence fait maison
Des fruits rouges (framboises, fraises, groseilles, mûres)
Patate douces 
Cumin 

Beurre
Noisette
Cognac
Sel 
Poivre
Piment  d’Espelette
Concassé de noisette

Mode de préparation

Mettre la patate douce dans une casserole sans l’éplucher. Démarrer la cuisson à froid et mettre du gros sel. Pendant ce temps, mettre une noisette de beure dans une poêle bien chaude et y mettre les fruits rouges avec un peu de miel. Une fois cuit, préparer un bol bien glacé et mixer les fruits.
Ensuite, les passer au chinois afin d’ôter les pépins et réserver au frais. Une fois la patate douce cuite, l’écraser a la main mais ne surtout pas utiliser un appareil électrique sinon la purée sera collante. Rajouter du beurre, du sel et du piment d’Espelette et maintenir au chaud au four.
Chauffer une poêle, jeter une noisette de beurre, de l’ail écrasé, du thym, du romarin et mettre le filet de kangourou. Le faire saisir à feu vif et verser le cognac flambé. (Il est préférable de le manger saignant afin d’optimiser toutes les saveurs) Pour le dressage, prendre une assiette, y monter la purée à l’aide d’un cercle, parsemer des noisettes sur le dessus.
Sur un côté de l’assiette, disposer le filet de zébu et y déposer la tranche de foies gras.
Prendre une cuillère et disposer dans l’assiette le coulis de fruit bien  froid pour obtenir un résultat chaud/froid. Servir de suite.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Lire

9 décembre 2025

Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir