Sandrine Ramamonjisoa : Quand le jazz rencontre le hip hop
10 juillet 2023 // Musique // 5969 vues // Nc : 162

Résidente en Allemagne, Sandrine Ramamonjisoa, née d’une mère allemande et d’un père malgache, a créé son band, Appaloosa. Leur signature ? Rythmes effervescents, jeu expérimental, synergie et improvisation.

Tes débuts dans la musique ?
J’ai commencé à jouer au piano quand j’avais 6 ans. Mais je voulais essayer d’autres instruments, donc, j’ai commencé à apprendre le saxophone à 11 ans.

Cela fait maintenant 14 ans que j’en joue. Dans ma famille, mon frère est également musicien. Par contre, mon père nous accompagne juste à la guitare et au chant, mais sans être professionnel. Actuellement, je suis au Conservatoire en quatrième année.

Appaloosa, un groupe mélangeant jazz et hip hop ?
Nous avons créé le groupe il y a deux ans. Nous nous sommes connus au Conservatoire. Appaloosa, c’est le nom d’une race de cheval originaire des Etats-Unis. La formation est composée de Pual Laga, le Vibraphoniste, Bertram Liebmann, le pianiste, Natasha Zaychenko, la bassiste, Nikolas Siess, le batteur et moi-même. Nous jouons mes compositions qui sont influencées par le hip hop, mélangées à la musique malgache et au jazz contemporain. J’aime cette idée de fusion qui emmène à une ouverture. Je suis toujours en quête d’expérimentation, de groove, de synergie et d’énergie.

Les projets ?
Nous avons déjà sorti notre premier EP, nous pensons à la sortie d’un album et nous ferons bien sûr quelques concerts. Sinon, au début de l’année, j’étais à Madagascar pour accompagner mon cousin Lova Mpagnesa pour la sortie de son album à l’IFM à Analakely. Donc, je pense qu’un retour à  Mada sera prévu.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Déconnexion

Lire le magazine

Déconnexion

Chaque mois de juillet, un phénomène saisonnier bien malgache s’observe : la migration estivale des familles tananariviennes vers leurs villages d’origine. Loin du bitume, des bouchons et de la Jirama capricieuse, c’est le grand plongeon anthropologique. À l’arrivée, les enfants ouvrent des yeux ronds : « Quoi, on peut faire bouillir de l’eau sans micro-ondes ? » Feu de bois, bassine en plastique et douche à ciel ouvert deviennent soudain les nouvelles technologies de pointe. On redécouvre que l’on peut cuisiner sans vitro-céramique, que les zébus ont toujours la priorité, et que l’eau du puits, ça muscle les bras et l’esprit. Quant au réseau mobile, il s’obtient en grimpant dans le manguier le plus proche. Mais attention, pas question de se moquer. Ce retour aux sources est aussi retour à l’essentiel : repas partagés, récits de grand-mère, jeux sans écran. Et en bonus, un stage intensif en autonomie énergétique, bien utile pour affronter les coupures à Tana. Finalement, c’est peut-être le village qui est le plus en avance. Bonnes vacances… et bon bain (à la bassine) !

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Star tour à Antsonjombe

Star tour à Antsonjombe dans le cadre de la fête de la musique.

no comment - Star tour à Antsonjombe

Voir