Nancy Leung : Force & Mental
5 juin 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 5376 vues // Nc : 173

Elle a remporté le titre de Championne de Madagascar Miss Bikini 2024 lors de l’événement Big Mada 2024 en avril dernier. A Madagascar, le bodybuilding est encore considéré comme un milieu réservé aux hommes. Mais avec sa détermination, Nancy Leung compte faire changer cette vision.

Le bodybuilding, pour quelles raisons ?
J’ai commencé depuis l’adolescence mais plus sérieusement en 2017 avec la musculation. Pour les compétitions, j’ai commencé, il y a deux ans. J’ai été influencée par des fit girls sur instagram avec leur physique que je trouvais magnifique. J’aime ce sport, pour la discipline et surtout le mental qu’il faut avoir. Il faut suivre une vie saine, ce n’est pas toujours avec les tentations autour de nous. Depuis que j’ai commencé la compétition, il faut suivre certains rythmes. Par exemple, avoir huit de sommeil par jour. Je dois calculer aussi calculer l’heure pour manger, pour boire…

Justement, comment as-tu préparé cette compétition ?
C’était le Championnat de Madagascar avec les champions de toutes les régions. J’étais dans la catégorie « Miss Bikini », pour le moment, c’est la seule catégorie pour les femmes à Madagascar. C’était un défi personnel parce que je dirais que je suis encore nouvelle dans ce milieu. Je voulais me lancer un objectif pour sortir de la routine des entraînements.

Et surtout l’atteindre. Pour les préparations, j’ai commencé juste le lendemain de Noël. Ce n’était pas évident de le faire après les fêtes, mais il faut avoir le mental. Je me suis préparée pendant quatre mois. Je me suis entraînée intelligemment, j’ai augmenté les heures de cardio, de musculation… Au fil du temps, c’est devenu une habitude. Pendant ma préparation, j’ai pris le risque de faire en fonction de ce que j’ai appris, même si j’étais accompagnée, mais pas par un coach professionnel. Pour les critères de compétitions, il faut que les muscles soient bien définis, être très sec, quasiment pas de gras et éliminer le maximum d’eau.

Une femme dans le bodybuilding ?
A Madagascar, c’est encore compliqué pour les femmes d’être dans ce milieu. On pense que c’est encore réservé aux hommes. Si on s’ouvre un peu au monde, il y a beaucoup de femmes qui excellent dans ce domaine. Je pense qu’il y a encore un manque de communication sur le bodybuilding ici, ce qui entraîne le manque de compréhension. Pour ma part, je voudrais contribuer à ce que les mentalités changent. Pour les projets personnels, je compte participer à une compétition internationale qui va se dérouler aux Maldives. Sinon, pour le côté professionnel, je voudrais aider les hommes, mais surtout les femmes qui veulent s’entraîner, développer leurs muscles, mais qui n’osent pas. Je suis disponible pour coacher en ligne ou en salle.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
FB : Leung Fit

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

Lire

8 décembre 2025

Cosmétique : MartiDerm débarque à Madagascar

La marque espagnole MartiDerm débarque officiellement à Madagascar ce samedi 6 décembre, avec un lancement organisé au Novotel Alarobia par son distri...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir