Sœurs 2 roues : Des talons aux pistons
26 octobre 2025 // Loisirs & J’ai essayé // 1575 vues // Nc : 189

Brigitte Bardot avait chanté le tube « Harley Davidson » dans les années 60. Six décennies plus tard, l’amour des femmes pour les motos ne semble pas avoir disparu. Le collectif « Sœurs 2 roues » en est la preuve. Ce groupe, qui compte actuellement une quarantaine de membres, rassemble des amatrices de deux-roues, comme son nom l’indique déjà. Ça roule, les filles ?

« Nous sommes des sœurs… pas de sang mais de moto. Et c’est très fort et sacré », lance Santatriniaina Tovondrainy, fondatrice du collectif Sœurs 2 roues. Créée en 2020, cette association unit en son sein des filles et femmes qui aiment tenir les guidons, tirer sur l’accélérateur et surtout sillonner les rues de la capitale et les routes nationales à cheval sur ces bolides. « L’idée de créer ce groupe est l’entraide et surtout la maîtrise de ces engins et tout ce qui les concerne, où que nous soyons », explique la fondatrice. À noter que les membres n’aiment pas seulement conduire, mais sont également de grandes amatrices de mécanique. « C’est au centre même de nos activités », précise Santatriniaina. De véritables mecano-girls unies au sein d’une même passion.

Cette année, Sœurs 2 roues fête ses cinq ans d’existence. C’est un pari réussi pour Santatriniaina Tovondrainy qui s’était mise au défi de rassembler et de garder des femmes unies dans une communauté. Elle-même passionnée de moto, elle a fait appel à ses semblables de la capitale. « Pour que l’association dure, il a fallu rajouter des activités », fait-elle savoir. Elle y a donc ajouté des actions sociales, en aide aux orphelins. Pour célébrer l’année, l’association a décidé, en août, de faire une sortie en moto à Ampefy : des rires, des activités et une ambiance entre filles toujours présents. Les festivités se poursuivront en petit comité au mois de novembre, dans la capitale.

Sœurs 2 roues vise aussi à casser les stéréotypes, comme quoi la mécanique est une activité virile, et qu’une association de femmes – autour d’une telle thématique – ne pourrait jamais perdurer. « C’est vrai que gérer un groupe de femmes a été un grand défi, mais nous avons établi une entente selon laquelle l’association reste un endroit où chacune ressort avec le sourire… et des connaissances en plus », signale la motarde. Santatriniaina Tovondrainy relève un nouveau défi, en 2026 : doter chaque membre d’un permis et d'une formation sur le code, car tant qu’à être rapide, il est toujours mieux de connaître les règles… de conduite !

Rova Andriantsileferintsoa

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Exposition : L’économie a bonne mémoire

Lire

10 octobre 2025

Exposition : L’économie a bonne mémoire

De l’époque des royaumes à l’ère républicaine, Madagascar raconte son parcours économique à travers une exposition inédite. Organisée par FTHM Consult...

Edito
no comment - Mada fait son cinéma

Lire le magazine

Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

No comment Tv

Interview - Mascha et Vincent Paquot Rasquinet - Octobre 2025 - NC 189

Découvrez 𝐌𝐚𝐬𝐜𝐡𝐚 et 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐏𝐚𝐪𝐮𝐨𝐭 𝐑𝐚𝐬𝐪𝐮𝐢𝐧𝐞𝐭, comédiens, dans le 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® NC 189 - octobre 2025. 
Au mois de septembre, les compagnies belges 𝐓𝐢𝐠𝐮𝐢𝐝𝐚𝐩 et 𝐅𝐓𝐋 𝐉𝐮𝐠𝐠𝐥𝐢𝐧𝐠 étaient de passage à Madagascar. Initialement venus dans la Grande île pour assister au mariage de leurs amis, les deux comédiens ont eu un agenda très chargé. Ils ont présenté – presque chaque jour – la pièce muette « 𝑰𝒅𝒚𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒃𝒓𝒂𝒄𝒂𝒅𝒂𝒃𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 ».

Focus

Randonnée du CASM

Randonnée du Club des Amateurs de Scooters de Madagascar - CASM - à Behenjy, le 17 octobre.

no comment - Randonnée du CASM

Voir