Anger Room : On va tout casser !
1 décembre 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 4167 vues // Nc : 179

Qui n’a jamais eu envie de tout casser ? A la Anger Room, c’est possible au sens littéral du terme. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous avons eu l’occasion de mettre la pagaille dans la salle de la colère : bouteilles cassées contre les murs, chaise fracassée au sol, et l’esprit libéré !

Nous sommes venus un quart d’heure avant le début de la session, c’est la règle. Ensuite, nous suivons les directives de la responsable : combinaison obligatoire, gants, casques, lunettes, et une décharge qu’il faut signer, et un grand bâton, tout ce qu’il faut pour tout casser en sécurité. Dans la salle, des objets de base comme des bouteilles de verre, une chaise en plastique, et des objets plus insolites comme une poussette et un ventilateur, et même des bouquets de fleurs artificielles. « Dans notre quotidien, entre la pression sociale, l’inflation, les bouchons, les déceptions amoureuses, on est souvent submergé. Ce besoin de relâcher la pression existe, mais nous avons voulu proposer une expérience nouvelle, ludique, où l’on peut faire ce qu’on n’oserait jamais chez soi : casser, briser, se libérer en toute intimité », nous explique-t-on.

Notre session a duré 20 minutes, c’est la formule de base, mais on peut aussi passer plus de temps dans la Anger Room, avec beaucoup plus d’objets à casser, avec une musique de notre choix comme fond. Ce qui est sûr, c’est que le temps est vite passé. Entre le son des bouteilles contre les murs, la poussette en plusieurs morceaux, et des graffitis sur un mur, je me suis surpris en train de rire. « En général pendant la session, les gens sont surpris du bien que ça peut faire de venir casser tout ce qu’on veut et exploser des verres sur des murs. Et après la session, on retrouve des gens contents, très souriants, très détendus, prêts à affronter le monde ! Ça peut paraître cucul de dire qu’ils sont prêts à affronter le monde, mais il faut vraiment venir essayer parce que le bien que ça fait au mental surprend ! »

Quand les portes rouvrent après la session, on voit bien qu’il y a un avant et un après : l’état de la salle d’abord, mais on a aussi une sensation de légèreté, sans avoir blessé personne. « Il y autant de personnes frustrées et tristes que de personnes qui viennent s’amuser, expérimenter. Faut-il être frustré pour participer ? Pas du tout. Ce qu’il faut, c’est surtout être à la recherche de quelque chose, que ce soit pour se défouler, se libérer, ou simplement pour vivre un moment unique ».

Mpihary Razafindrabezandrina

Instagram : Anger Room

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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Make up : Réalisé par Samchia 
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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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