Anger Room : On va tout casser !
1 décembre 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 4328 vues // Nc : 179

Qui n’a jamais eu envie de tout casser ? A la Anger Room, c’est possible au sens littéral du terme. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous avons eu l’occasion de mettre la pagaille dans la salle de la colère : bouteilles cassées contre les murs, chaise fracassée au sol, et l’esprit libéré !

Nous sommes venus un quart d’heure avant le début de la session, c’est la règle. Ensuite, nous suivons les directives de la responsable : combinaison obligatoire, gants, casques, lunettes, et une décharge qu’il faut signer, et un grand bâton, tout ce qu’il faut pour tout casser en sécurité. Dans la salle, des objets de base comme des bouteilles de verre, une chaise en plastique, et des objets plus insolites comme une poussette et un ventilateur, et même des bouquets de fleurs artificielles. « Dans notre quotidien, entre la pression sociale, l’inflation, les bouchons, les déceptions amoureuses, on est souvent submergé. Ce besoin de relâcher la pression existe, mais nous avons voulu proposer une expérience nouvelle, ludique, où l’on peut faire ce qu’on n’oserait jamais chez soi : casser, briser, se libérer en toute intimité », nous explique-t-on.

Notre session a duré 20 minutes, c’est la formule de base, mais on peut aussi passer plus de temps dans la Anger Room, avec beaucoup plus d’objets à casser, avec une musique de notre choix comme fond. Ce qui est sûr, c’est que le temps est vite passé. Entre le son des bouteilles contre les murs, la poussette en plusieurs morceaux, et des graffitis sur un mur, je me suis surpris en train de rire. « En général pendant la session, les gens sont surpris du bien que ça peut faire de venir casser tout ce qu’on veut et exploser des verres sur des murs. Et après la session, on retrouve des gens contents, très souriants, très détendus, prêts à affronter le monde ! Ça peut paraître cucul de dire qu’ils sont prêts à affronter le monde, mais il faut vraiment venir essayer parce que le bien que ça fait au mental surprend ! »

Quand les portes rouvrent après la session, on voit bien qu’il y a un avant et un après : l’état de la salle d’abord, mais on a aussi une sensation de légèreté, sans avoir blessé personne. « Il y autant de personnes frustrées et tristes que de personnes qui viennent s’amuser, expérimenter. Faut-il être frustré pour participer ? Pas du tout. Ce qu’il faut, c’est surtout être à la recherche de quelque chose, que ce soit pour se défouler, se libérer, ou simplement pour vivre un moment unique ».

Mpihary Razafindrabezandrina

Instagram : Anger Room

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
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Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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