Jean-Noël Rafenomanana : 25 ans dans l’artisanat
14 décembre 2024 // Que sont-ils devenus ? // 3057 vues // Nc : 179

Nous l’avons découvert dans le no comment® magazine du mois de janvier 2012 (NC 24). Et nous l’avons retrouvé à Morondava. Jean-Noël Rafenomanana vit du métier de l’artisanat depuis 25 ans et l’art du recyclage n’a plus de secret pour lui.

Douze ans après, comment se passe le milieu de la création ?
Je suis toujours dans la création d’objets décoratifs à partir de matériaux recyclés : chutes de cuir, le bois, câbles de vélo, les pierres, les cornes, le raphia… Parfois, je fais même de la broderie. Ma marque de fabrique, ce sont les porte-clés en câbles de vélo et en palissandre, très appréciés par les hôtels. La moitié de l’année, j’habite à Morondava et l’autre moitié, à Antsirabe pour participer à des foires. Il m’arrive d’aller à Sainte-Marie, à Nosy Be, à Tuléar… C’est un métier que je fais depuis 25 ans, on peut dire que je peux en vivre, même s’il y a des moments assez difficiles.

Un article qui vous a beaucoup aidé ?
Oui ! J’ai même plastifié la page de l’article où j’apparais et je l’affiche dans ma boutique, c’est comme une carte de visite. Je le ramène avec moi quand je vais chez les clients. Les gens ont plus confiance et savent que je suis un professionnel. Ils me soutiennent en achetant mes produits. C’est une façon de mettre en valeur mon travail. La plupart de mes clients sont des étrangers, les Malgaches commencent à s’y intéressés.

Vos débuts ?
Je suis curieux de nature et j’aime faire des recherches. Mais aussi parce que mes parents avaient des difficultés financières, donc je cherchais des moyens pour vendre des petites choses comme des bijoux pour les aider. Et plus tard, j’en ai fait mon métier. J’avais un magasin à Antsirabe où je vendais des colliers en graines peintes, des barrettes de cheveux en chutes de métal, des bracelets en bambou…

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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