IzyTv : La télé à portée de main
Regarder la télé partout où vous êtes et à n’importe quel moment de la journée, c’est désormais possible grâce à IzyTv. Lancée le 12 novembre dernier, cette application mobile, disponible sur AppStore et PlayStore, vous permet de visionner 39 chaînes nationales et internationales sur vos smartphones, vos tablettes et même vos PC en passant par le site Izy.Tv. Tout ce qu’il vous faudra, c’est une connexion internet et le tour est joué !
En l’espace de quelques semaines, ce service a réussi à détrôner des applications comme Snapchat, Pinterest et Netflix sur l’AppStore et PlayStore, à Madagascar.
« Actuellement, notre service compte environ 20 000 utilisateurs à Madagascar », indiqueDavid Ratsimbazafy, directeur marketing de IzyTv. L’application est gratuite jusqu’au 31 janvier 2020.
« Dans les mois à venir, nous prévoyons d’ajouter de nouvelles chaînes,de lancer de nouvelles fonctionnalités sur l’application et de basculer vers l’offre payante. Nous développerons notamment un système de paiement avec les plateformes de mobile money locales. »
Bôndy : Un million d’arbres pour Madagascar
Faire entrer Madagascar dans le Guinness World Records, c’est le défi que se sont lancés Max Fontaine et Loïc Anslot, les co-fondateurs de Bôndy, une entreprise sociale qui œuvre dans le domaine de la reforestation à Madagascar.
Pour y arriver, ils comptent sur leur projet qui consiste en la plantation d’un million d’arbres, en une journée, dans un endroit précis.
« Ce projet se fera avec l’appui de l’État malgache. On souhaite combiner le reboisement et le développement d’activités génératrices de revenus. À travers ce record du monde, on veut placer Mada sur le devant de la scène internationale en termes de développement durable », déclare Loïc Anslot.
La plantation de ces arbres se fera sur un terrain militaire de 750 ha, à Tamponketsa (Ankazobe).
« Pour nous différencier des autres acteurs du reboisement, nous avons travaillé sur un modèle qui permettra de garantir que les arbres qu’on va planter puissent pousser. Qui plus est, en impliquant la population locale, nous minimisons les risques de feux de forêts », explique Max Fontaine. La réalisation de ce projet devrait se faire durant la saison des pluies.
Page réalisée par Miora Randriamboavonjy
Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...
Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
November Numérique à l'IFM
