Grill’Hena : Ambiance acoustique poulet-brochettes !
8 septembre 2021 // Sortir // 4668 vues // Nc : 140

Plus qu’un restaurant, Grill’Hena situé à Isoraka est un lieu convivial où se rencontrent ambiance, bonne bouffe à base de viande et convivialité. Son co-fondateur est un jeune homme plein de ressources et d’idées.

À 23 ans, Iangy Andriatsimialona est un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux. Malgré la situation actuelle, il a décidé d’ouvrir son propre établissement pour les amoureux de la viande. « En plein confinement, je ne voulais pas rester chez moi sans rien faire. Avec mon four, j’ai commencé à faire du poulet fumé qui a été validé par la famille et les amis. Ma mère m’a poussé à créer une page sur Facebook, elle était sûre que ça allait cartonner ! » Quant au local, on peut dire que Iangy a une bonne étoile. « J’ai vu une annonce d’un local à louer, en plus à Isoraka, mon quartier. Je n’ai pas hésité, j’ai visité le lieu et j’ai dit à mes parents qu’il fallait tenter le coup ! » En janvier, Grill’Hena ouvre ses portes.

L’ancienne gargote est devenue un lieu incontournable des amoureux de poulets, de grillades et d’ambiance chill. « Pour le choix des plats et de la déco, c’est toujours en famille. Je travaille avec ma cousine Valérie Liao. » Au menu, de petites découvertes gourmandes comme le Bao, un mélange de burger et de pao, cette spécialité asiatique à base de pain cuit à la vapeur au poulet, bœuf ou tsa siu. Iangy en a fait sa signature car les gens en raffolent ! Sinon, le poulet est toujours à la carte, comme les croquettes avec ou sans panure. « En regardant le menu, les gens s’amusent aussi vu que je joue beaucoup avec les mots. Ils aiment le concept. »

Iangy mise sur une ambiance cosy et familiale car pour lui, il est important d’être proche des clients. « Ici, il n’y a pas de wifi. Les gens discutent entre eux, créent des relations, s’amusent… Nous avons mis à leur disposition un grand tableau où ils peuvent laisser un petit mot, donner leurs impressions ou laisser leurs cartes de visite. Beaucoup de collaborations se sont créées grâce à ça entre des personnes de différents domaines. » Promouvoir les relations humaines, chose rare de nos jours où l’autisme sur écran est à son paroxysme. La superficie du lieu joue également, il ne peut accueillir que 20 personnes maximum : «Lorsqu’il y a beaucoup de monde, nous sortons le barbecue et les clients peuvent manger à l’extérieur. »

Habitué à organiser des événements, il était évident pour Iangy de proposer des soirées, notamment des sessions acoustiques baptisées plaisamment Akoho’stika  en référence au poulet et aux masikita (brochettes)… « Pour le moment, ce sont des amis ou des clients qui proposent de faire des live. Mais mon objectif, c’est de soutenir les jeunes talents, leurs offrir une scène. Pour ceux qui veulent s’amuser, la guitare et le ukulélé sont à leur disposition. » Malgré un emploi du temps chargé, entre les études et la gestion de son établissement, Iangy arrive à s’y retrouver, mais comme il le dit lui-même : « Les difficultés, je les vois plutôt comme un défi. »


Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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