Grill’Hena : Ambiance acoustique poulet-brochettes !
8 septembre 2021 // Sortir // 4325 vues // Nc : 140

Plus qu’un restaurant, Grill’Hena situé à Isoraka est un lieu convivial où se rencontrent ambiance, bonne bouffe à base de viande et convivialité. Son co-fondateur est un jeune homme plein de ressources et d’idées.

À 23 ans, Iangy Andriatsimialona est un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux. Malgré la situation actuelle, il a décidé d’ouvrir son propre établissement pour les amoureux de la viande. « En plein confinement, je ne voulais pas rester chez moi sans rien faire. Avec mon four, j’ai commencé à faire du poulet fumé qui a été validé par la famille et les amis. Ma mère m’a poussé à créer une page sur Facebook, elle était sûre que ça allait cartonner ! » Quant au local, on peut dire que Iangy a une bonne étoile. « J’ai vu une annonce d’un local à louer, en plus à Isoraka, mon quartier. Je n’ai pas hésité, j’ai visité le lieu et j’ai dit à mes parents qu’il fallait tenter le coup ! » En janvier, Grill’Hena ouvre ses portes.

L’ancienne gargote est devenue un lieu incontournable des amoureux de poulets, de grillades et d’ambiance chill. « Pour le choix des plats et de la déco, c’est toujours en famille. Je travaille avec ma cousine Valérie Liao. » Au menu, de petites découvertes gourmandes comme le Bao, un mélange de burger et de pao, cette spécialité asiatique à base de pain cuit à la vapeur au poulet, bœuf ou tsa siu. Iangy en a fait sa signature car les gens en raffolent ! Sinon, le poulet est toujours à la carte, comme les croquettes avec ou sans panure. « En regardant le menu, les gens s’amusent aussi vu que je joue beaucoup avec les mots. Ils aiment le concept. »

Iangy mise sur une ambiance cosy et familiale car pour lui, il est important d’être proche des clients. « Ici, il n’y a pas de wifi. Les gens discutent entre eux, créent des relations, s’amusent… Nous avons mis à leur disposition un grand tableau où ils peuvent laisser un petit mot, donner leurs impressions ou laisser leurs cartes de visite. Beaucoup de collaborations se sont créées grâce à ça entre des personnes de différents domaines. » Promouvoir les relations humaines, chose rare de nos jours où l’autisme sur écran est à son paroxysme. La superficie du lieu joue également, il ne peut accueillir que 20 personnes maximum : «Lorsqu’il y a beaucoup de monde, nous sortons le barbecue et les clients peuvent manger à l’extérieur. »

Habitué à organiser des événements, il était évident pour Iangy de proposer des soirées, notamment des sessions acoustiques baptisées plaisamment Akoho’stika  en référence au poulet et aux masikita (brochettes)… « Pour le moment, ce sont des amis ou des clients qui proposent de faire des live. Mais mon objectif, c’est de soutenir les jeunes talents, leurs offrir une scène. Pour ceux qui veulent s’amuser, la guitare et le ukulélé sont à leur disposition. » Malgré un emploi du temps chargé, entre les études et la gestion de son établissement, Iangy arrive à s’y retrouver, mais comme il le dit lui-même : « Les difficultés, je les vois plutôt comme un défi. »


Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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