Grill’Hena : Ambiance acoustique poulet-brochettes !
8 septembre 2021 // Sortir // 4042 vues // Nc : 140

Plus qu’un restaurant, Grill’Hena situé à Isoraka est un lieu convivial où se rencontrent ambiance, bonne bouffe à base de viande et convivialité. Son co-fondateur est un jeune homme plein de ressources et d’idées.

À 23 ans, Iangy Andriatsimialona est un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux. Malgré la situation actuelle, il a décidé d’ouvrir son propre établissement pour les amoureux de la viande. « En plein confinement, je ne voulais pas rester chez moi sans rien faire. Avec mon four, j’ai commencé à faire du poulet fumé qui a été validé par la famille et les amis. Ma mère m’a poussé à créer une page sur Facebook, elle était sûre que ça allait cartonner ! » Quant au local, on peut dire que Iangy a une bonne étoile. « J’ai vu une annonce d’un local à louer, en plus à Isoraka, mon quartier. Je n’ai pas hésité, j’ai visité le lieu et j’ai dit à mes parents qu’il fallait tenter le coup ! » En janvier, Grill’Hena ouvre ses portes.

L’ancienne gargote est devenue un lieu incontournable des amoureux de poulets, de grillades et d’ambiance chill. « Pour le choix des plats et de la déco, c’est toujours en famille. Je travaille avec ma cousine Valérie Liao. » Au menu, de petites découvertes gourmandes comme le Bao, un mélange de burger et de pao, cette spécialité asiatique à base de pain cuit à la vapeur au poulet, bœuf ou tsa siu. Iangy en a fait sa signature car les gens en raffolent ! Sinon, le poulet est toujours à la carte, comme les croquettes avec ou sans panure. « En regardant le menu, les gens s’amusent aussi vu que je joue beaucoup avec les mots. Ils aiment le concept. »

Iangy mise sur une ambiance cosy et familiale car pour lui, il est important d’être proche des clients. « Ici, il n’y a pas de wifi. Les gens discutent entre eux, créent des relations, s’amusent… Nous avons mis à leur disposition un grand tableau où ils peuvent laisser un petit mot, donner leurs impressions ou laisser leurs cartes de visite. Beaucoup de collaborations se sont créées grâce à ça entre des personnes de différents domaines. » Promouvoir les relations humaines, chose rare de nos jours où l’autisme sur écran est à son paroxysme. La superficie du lieu joue également, il ne peut accueillir que 20 personnes maximum : «Lorsqu’il y a beaucoup de monde, nous sortons le barbecue et les clients peuvent manger à l’extérieur. »

Habitué à organiser des événements, il était évident pour Iangy de proposer des soirées, notamment des sessions acoustiques baptisées plaisamment Akoho’stika  en référence au poulet et aux masikita (brochettes)… « Pour le moment, ce sont des amis ou des clients qui proposent de faire des live. Mais mon objectif, c’est de soutenir les jeunes talents, leurs offrir une scène. Pour ceux qui veulent s’amuser, la guitare et le ukulélé sont à leur disposition. » Malgré un emploi du temps chargé, entre les études et la gestion de son établissement, Iangy arrive à s’y retrouver, mais comme il le dit lui-même : « Les difficultés, je les vois plutôt comme un défi. »


Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Exposition : L’économie a bonne mémoire

Lire

10 octobre 2025

Exposition : L’économie a bonne mémoire

De l’époque des royaumes à l’ère républicaine, Madagascar raconte son parcours économique à travers une exposition inédite. Organisée par FTHM Consult...

Edito
no comment - La fierté en prolongations

Lire le magazine

La fierté en prolongations

Il y a des moments où Madagascar oublie ses 23 régions et vibre à l'unisson. C’était le cas lors de la dernière édition du Championnat d'Afrique des Nations l'a bien montré. Les Barea, match après match et en devenant vice-champions d'Afrique, ont fait que bien des Malgaches se sont découverts fans du ballon-rond. Chaque coin de rue, chaque taxi-be, chaque salon étaient transformé en fans-zone. Chaque passe et chaque drible était commenté comme si l'avenir du pays en dépendait. Et peut-être que c'était le cas. C’est fou le foot ! Rendez-vous à la Coupe du monde ?Mais ces moments de joie et de fierté collectives ne sont pas qu’au stade. Ca serait réducteur de penser ainsi. Le rapatriement du crâne du roi Toera a réveillé un sentiment patriotique forts dans le cœur de millions de Malgaches. L’événement national a fait ressurgir un passé qu'on pensait enfoui dans les livres. Des Sakalava aux habitants des Hauts Plateaux, tous ont exprimé leur fierté. Nous avons des aïeux braves !Et puis, il y a ces jeunes qu'on oublie souvent, mais que No Comment essaie de mettre en avant. Ils brillent même souvent loin des projecteurs. Grâce à leurs exploits – en raflant médailles et coupes dans des tournois continentaux et mondiaux de robotique et intelligences artificielles – Madagascar est davantage connu du monde. On en parle moins, alors que leur succès est aussi intense qu'un but à la dernière minute.Force est de dire que ce qui nous rassemble, ce sont ces vibrations partagées. Ces événements mettent entre parenthèses notre quotidien et font vibrer notre cœur de Malgache. Un but, un crâne de roi, une invention IT... Peu importe, tant que ça prouve qu'ensemble, Madagascar peut faire bouger les choses.

No comment Tv

Interview - Ep.Sandy.N - Septembre 2025 - NC 188

Découvrez 𝐄𝐩.𝐒𝐚𝐧𝐝𝐲.𝐍 dans la rubrique CULTURE du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, NC 188 - septembre 2025. Ayant commencé en 2008, 𝑬𝒑.𝑺𝒂𝒏𝒅𝒚.𝑵 s’est peu à peu fait un nom dans le domaine de la peinture à Tana. Peintre-portraitiste, il se démarque de ses pairs en réalisant des portraits de célébrités allant d’Albert Einstein à Marylin Monroe, en passant par Jimi Hendrix ou encore Jaojoby. Mais il est surtout connu pour avoir interprété – à sa manière – la très célèbre Joconde de Léonard de Vinci. Ici, il s’agit de La Joconde à Tana.

Focus

MOOR1NG

MOOR1NG au Palais des Sports Mahamasina

no comment - MOOR1NG

Voir