Maman’i Haja : Côte, jambon et tradition !
4 mai 2025 // Sortir // 4959 vues // Nc : 184

Antaninarenina, emplie de saveur des plats malgaches de Maman’i Haja depuis 2003. Des propositions aux prix variés pour ceux qui sont à la recherche d’un déjeuner consistant et rapide. Hajatiana Julia Robert Randriantahiana ou Haja, sa mère, Perline Razanamalala qui est la fameuse Maman’i Haja, et ses frères et sœurs se sont installés dans un coin devenu renommé en centre-ville.

Cette gargote, située entre les bijouteries du quartier, est le repère des travailleurs des alentours. Tous les jours, à partir de 11 heures, Haja accueille plus d’une centaine de personnes pour le déjeuner. La nuit, sa mère sert le dîner jusqu’à des heures tardives. Connu pour ses plats de riz et de côtelettes ou de jambon, Maman’i Haja est aussi un lieu d’exploration des possibilités à la sauce malgache. « Beaucoup de nos clients n’ont pas aimé le canard avant de goûter à nos plats. De même pour le lapin, car nous essayons de garder la façon malgache, sans produits chimiques. » Pour l’équipe, les commentaires sont toujours les bienvenus, un engagement que l’établissement s’est promis d’honorer pour garder la meilleure qualité pour les clients.

« Les plats restent fidèles aux recettes laissées par mon père. » Pour Haja, la cuisine est un art de famille et c’est son domaine de prédilection : « Dès l’enfance, j’ai baigné dans tout ce qui était grillade et sambos. J’ai également fait du “sandwich Vakinankaratra” que je vendais à Ambohidahy. » Aujourd’hui, en plus des spécialités locales, il sert une variété de plats gastronomiques. Au début, Maman’i Haja est née de l’idée selon laquelle le quartier d’Antaninarenina manquait d’endroit où déjeuner.

Haja a proposé à sa mère d’ouvrir un coin pour lui, ses collègues et les travailleurs des environs. Ce sont ces premiers clients qui l’ont donné le nom « Maman’i Haja ». Aujourd’hui, avec une équipe et une quarantaine de couverts, le spot est devenu une référence dans le quartier. Plus que des plats à manger sur place, la petite entreprise s’est récemment mise au service de livraison pour les amateurs du goût.

Les ingrédients varient selon les saisons et les propositions au marché. « Nous n’utilisons que des produits frais. » Des produits que la mère d’Haja et sa sœur vont chercher sur le marché local tous les jours. Les propositions se renouvellent souvent : « J’ai beaucoup d’amis en province : ils voient que je cuisine et ils viennent, on se retrouve et on cuisine ensemble. » En plus des variations à la carte, Haja et la famille ambitionnent de s’étendre dans la capitale et, éventuellement, en province sur le long terme. Le service traiteur ayant déjà fait ses preuves, l’équipe de Maman’i Haja propose ses prestations pour ravir les amateurs de plats locaux durant les festivités. « J’ai vécu des moments mémorables ici (chez Maman’i Haja). J’aime voir tout un groupe de personnes, une famille par exemple, commander des plats variés et prendre quelques photos avant de manger. » Le partage est à l’honneur, les recettes malgaches toujours en avant : Maman’i Haja signe un goût différent de nos habitudes.

Rova Andriantsileferintsoa

Contact : +261 38 68 777 68

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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