Rasosport : Du trail, mais pas que
7 novembre 2025 // Sortir // 1224 vues // Nc : 190

En trois mois, Rasosport est passé d’une initiative entre amis à un rendez-vous entre les amateurs et les habitués de trail et de nature. Sa fondatrice Hanitrarivo Rasoanaivo ajoute un sens de la communauté et beaucoup d’histoires en plus des kilomètres.

Pourquoi Rasosport ?
J’ai créé Rasosport en juillet dernier parce que j’ai toujours fait du sport depuis ma jeunesse, dont de la danse sur scène. Les gens me demandaient souvent pourquoi je restais en si bonne santé, alors je leur répondais : « Mahasoa ny sport ! », le sport, c’est bon pour la santé. Un jour, trois amis m’ont suivie jusqu’à Andafiavaratra, et j’ai lancé l’idée à d’autres qui s’ennuyaient chez eux. Comme je m’appelle Rasoa, le nom Rasosport m’est venu naturellement et il n’a pas laissé indifférent ! Au début, on sortait juste les mardis et jeudis, mais la demande a explosé : on a vite dépassé la cinquantaine de participants, dont beaucoup de débutants. Alors j’ai choisi des circuits plus accessibles, comme Ambatobe ou Alasora, tandis que les plus expérimentés montent jusqu’à l’Andringitra. Certains réclament même des sorties le dimanche !

Comment choisissez-vous les lieux ?
On fait du trail, donc on court sur des sentiers, des collines, des rochers. Et je me suis vite rendu compte que beaucoup ne connaissaient pas l’histoire de ces lieux. Alors j’ai commencé à la raconter pendant les sorties. Comme je m’intéresse depuis longtemps à la culture malgache, je connais bien certains sites et j’aime partager leur histoire, surtout avec les jeunes. Je choisis les endroits selon le dénivelé, c’est obligatoire pour faire du trail ! Et souvent, les collines sacrées s’y prêtent très bien. Même autour d’Antananarivo, il y a plein de sites magnifiques.

Et pour participer ?
On accueille des participants entre 30 et 80 ans. On a même des dames de 76 ans qui tiennent très bien la route ! Elles adorent l’ambiance, la nature, la nourriture partagée et les histoires qu’on raconte en chemin. On est surtout un groupe de femmes, et certains viennent de loin juste pour participer, c’est devenu un petit événement. Il y a aussi des débutants : il suffit de suivre les consignes de nos quinze membres réguliers car le trail, c’est de la discipline. Il faut gérer son corps, connaître son rythme cardiaque, bien choisir ses chaussures… et éviter les envies pressantes, parce qu’on ne s’arrête pas en pleine montée !

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Facebook : Rasosport

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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