Cœur et Conscience « 1000 enfants parrainés »
6 novembre 2020 // In & Out // 3251 vues // Nc : 139

Coufé « de fil en aiguille »

En mars dernier, trois jeunes entrepreneurs, Andrianarinoa Thierry, Rabenja Jessica et Andriamandimbisoa Kiraën, âgés de 20 ans, ont décidé de créer une marque de t-shirts Coufé pour Company Organized and United for Fair Entrepreneurship. Des t-shirts à message brodés par des détenues de la prison d’Antanimora. «Cette idée est née à la suite d’une vidéo d’Amnesty International sur les conditions de la vie carcérale à Madagascar. Nous nous sommes dit, pourquoi ne pas travailler avec des détenus ? Nous avons besoin de main d’œuvre pour mettre le projet en place et ces personnes ont du temps ainsi que des compétences non mises en valeur.» La petite entreprise travaille aujourd’hui avec 15 détenues dont certaines ont déjà des compétences en matière de broderie et d’autres suivent des formations. Contrairement à la broderie industrielle, ils peuvent fournir des articles à l’unité avec une finition plus contrôlée et personnalisés selon le goût des clients. «Nous voudrions collaborer avec tous les milieux carcéraux à Madagascar en promouvant d’autres métiers, le but étant de diversifier les activités au sein de Coufé. Nous envisageons aussi de faire suivre une formation sur l’entreprenariat aux détenues car nous sommes une marque engagée dans la réinsertion sociale.»

Cœur et Conscience « 1000 enfants parrainés »

Changer l’avenir des enfants, c’est la mission de l’association Cœur et Conscience basée à Diego Suarez. Créée en janvier 2006 par Amédée, cette association est devenue un acteur majeur de la Protection de l’Enfant à Madagascar avec le soutien de l’Unicef, l’Union Européenne et la collaboration des autorités malgaches. Elle a pour objectif d’offrir une éducation de qualité aux enfants défavorisés en les accompagnant dans leur scolarité. Une antenne s’est également créée à La Réunion.«Nous travaillons en étroite collaboration avec les acteurs locaux, un réseau d’associations et d’organismes partenaires» souligne Patricia Rasoanindrina, coordinatrice de l’association. «Il faut éduquer les enfants dès leur plus jeune âge pour qu’ils apprennent les valeurs humaines universelles. Aujourd’hui, nous parrainons 1000 enfants.»

Page réalisée par Aina Zo Raberanto

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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