Il peint comme on chuchote un secret dans l’obscurité. Rado Nandrianina ne cherche pas à faire joli, il cherche à faire sens. Dans ses toiles, les ombres dialoguent avec la lumière, l’abstrait flirte avec le réel, et les silences en disent long. Portrait chinois d’un artiste qui, pinceau en main, continue de croire que l’imaginaire peut réveiller le monde.
En trois mots, pour vous, c’est quoi l’art ?
Messages – Éducation – Divertissement
Comment définiriez-vous votre art ?
Mon art se veut une passerelle entre le monde réel et l’imaginaire, un vecteur de messages destiné à éveiller les consciences.
Vos couleurs de prédilection ?
Les couleurs sombres, surtout le noir.
Les formes que l’on retrouve souvent dans vos œuvres ?
Une dualité entre le figuratif et l’abstrait (abstraction figurative), entre le parfait et l’imparfait, l’ombre et la lumière, avec une forte présence du symbolisme et de l’esthétique.
Un artiste qui vous inspire ?
Le groupe Aquilo. Je peins souvent en écoutant leur musique.
Si vos tableaux étaient une saison, ce serait laquelle ?
Je dirais des nuits d’hiver.
Quel état d’esprit est idéal pour apprécier vos œuvres ?
Calme et détendu.
Un bref message pour ceux qui aspirent à devenir peintres ?
Ne jamais arrêter de rêver, toujours créer, car ce monde en a besoin — et surtout, ne pas avoir peur de dévoiler son art.
Propos recueillis par Solofo Ranaivo