Pet vaginal : Un bruit pour du vent
26 novembre 2025 // Santé // 23 vues // Nc : 190

Il y a des choses qu’on ne découvre que dans la vraie vie, et le pet vaginal en fait partie. Ce petit bruit surprenant, qui se glisse parfois au milieu d’une acrobatie amoureuse, n’est pourtant pas une fatalité. C’est juste… de l’air.

Un pet pas comme les autres
Un pet vaginal, ou flatulence vaginale pour les oreilles distinguées, c’est de l’air emprisonné dans le vagin qui s’échappe avec un bruit ressemblant à un pet intestinal. La grande différence ? Il ne vient pas de l’intestin, il n’a pas d’odeur et il n’a rien à voir avec la digestion.
Loin d’être une question d’hygiène, d’âge ou de chance, ce phénomène peut arriver à toute personne qui a un vagin. Vingt ans, cinquante ans, avec ou sans enfants, sportive ou pas… Il peut survenir pendant les rapports sexuels, lors d’une séance de sport ou au détour d’un mouvement anodin.
Pourquoi ? Tout simplement parce que le vagin est une cavité souple et ouverte. Quand il y a un mouvement, une pression ou une dilatation, de l’air peut entrer. Lors d’un rapport sexuel, par exemple, les mouvements de va-et-vient fonctionnent comme une pompe naturelle. De l’air entre, puis ressort. Cela peut aussi arriver quand on s’accroupit, quand on fait des abdos, du yoga, ou qu’on remonte d’un plongeon un peu trop dynamique.

Si le périnée est plus relâché, c’est fréquent notamment après un accouchement, le phénomène peut être plus fréquent, mais il reste tout aussi inoffensif.
Par ailleurs, le fait de porter un vêtement ne rend pas le vagin hermétique ; ce n’est pas un bunker. Un maillot de bain bien plaqué ou une culotte moulante peuvent même créer un effet ventouse, surtout dans l’eau.

Quand il faut s’inquiéter ?
Le pet vaginal, dans 99 % des cas, est aussi grave qu’un éternuement. Il ne fait pas mal, n’abîme rien et ne nécessite aucun traitement. Cependant, il existe quelques situations où il vaut mieux consulter. Par exemple, si une odeur inhabituelle accompagne le phénomène, cela peut indiquer une infection.

Si des pertes vaginales deviennent anormales, qu’elles soient plus abondantes, colorées ou malodorantes, il est également préférable de se faire examiner. De même, si des douleurs pelviennes ou une sensation de pesanteur s’ajoutent, ou si les épisodes deviennent soudain très fréquents sans raison évidente, une consultation médicale permettra d’écarter une cause sous-jacente et de vous rassurer.

Ce qu’on peut faire… ou ne rien faire du tout
Si le phénomène gêne, une rééducation périnéale peut aider à renforcer les muscles du plancher pelvien. Cela permet parfois de réduire la fréquence des pets vaginaux, surtout après un accouchement. Si cela ne gêne pas, on peut aussi simplement… laisser vivre son vagin comme il l’entend. On ne soigne pas un éternuement, après tout.

Minute Santé avec Zinga Pharma
Docteur Fenohasina Razafimamonjy

Rédactrice Médicale/ Medical Writer

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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