Rétrogaming : console-toi, boomer !
10 octobre 2022 // Media & Add-0n // 5697 vues // Nc : 153

Quand des consoles qui ont bercé notre adolescence comme la Xbox 360 sont aujourd’hui considérées comme rétro, c’est sûr qu’on ne sent plus trop jeunes. Dépassés ? Certains trésors anciens méritent toujours leur place dans notre ludothèque.

Castlevania : Symphony of the Night (1997)
La série des Castlevania est culte. Jeux vidéo, roman, manga, série animée sur Netflix… Il ne manque plus qu’une adaptation cinématographique pour compléter la saga en beauté. En plus de 35 ans, nous avons eu droit à du Dracula toutes les soupes, de la plus raffinée au potage avarié. Mais dans tout ce méli-mélo vampirique, aucun n’a une saveur aussi particulière que Symphony of the Night. Et pour cause, il pose les fondations des futurs jeux estampillés Castlevania pour plusieurs années. Né d’un pari des développeurs, on y incarne le fils de Dracula en croisade contre son père, au lieu des traditionnels chasseurs de vampires que sont les Belmont. Un véritable vent de fraîcheur grâce au charisme et aux capacités surnaturelles du héros (contrairement aux humains Belmont), ce jeu a permis à ses créateurs de se lâcher niveau game design pour nous offrir un chef-d’œuvre qui continue encore aujourd’hui d’être adoré par nombre de fans.

Mortal Kombat 3 (1995)
Qui a dit la « old school, il n’y a pas plus cool » ? Avec Mortal Kombat (MK), c’est plus qu’une évidence. Cette saga de jeu de combat a fait peau neuve il y a quelques années, et elle s’en porte très bien. Mais rien ne vaut l’esprit du MK à l’ancienne, qui a atteint son apogée en 1995. C’était encore une époque où l’on ne trouvait pas tout ce qu’on désirait sur internet, et où les joueurs les plus acharnés étaient récompensés par des découvertes aussi extraordinaires que farfelues. MK a forgé sa réputation sur la violence absurde de ses combats, et en particulier les Fatality, les animations d’exécution des adversaires. Le plaisir coupable de tout joueur était d’entrer des combinaisons abracadabrantes de touches pour essayer d’activer ces animations, contrairement à aujourd’hui, où la liste est donnée. L’autre plus de MK3 est qu’il proposait d’aller plus loin avec les Babylity, les Friendship, les transformations animales, et autres easter eggs qui sont maintenant soit pâlement copiés, soit disparus.

Day of the Tentacle (1993)
Est-ce que vous vous souvenez des point-and-click ? Ce genre de jeu vidéo qui consiste à faire avancer la narration en cliquant sur des éléments à l’écran pour activer des interactions. Quasiment disparu du paysage vidéoludique aujourd’hui, il a connu son âge d’or au début des années 1990. Et devinez quoi ? Day of the Tentacle (DOTT) en est l’ambassadeur ultime. Le jeu a connu de nombreux remastered, mais aucun n’égalera jamais l’expérience de la première version. L’univers loufoque mélangeant monde réel et science-fiction nous met dans la peau de trois ados dans un voyage dans le temps, à la poursuite d’un tentacule maléfique qui veut dominer le monde (rien ne va dans cette phrase, et c’est pour ça qu’on aime !). DOTT a créé de l’harmonie où il n’y en avait pas. Et si l’humour est sa principale caractéristique, il arrive à intégrer toute une palette d’émotions qui le rendent attachant. Le genre du point-and-click a tenté un come-back avec l’effervescence des consoles à écran tactile. Mais encore une fois, l’expérience originale est inégalable.


Eymeric Radilofe

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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