Impuissance : Mission impossible
18 août 2025 // Santé // 2882 vues // Nc : 187

On en plaisante entre amis, ça nourrit les sketchs, les comédies, et quelques murmures gênés sous la couette. Mais quand ça vous tombe dessus, croyez-moi, plus personne ne rigole. La fameuse “panne”, qu’on nomme plus proprement dysfonction érectile, fait vaciller bien plus que le bas-ventre. Elle secoue l’ego, fige le désir et peut gripper toute la mécanique du couple.

Rien que le mot, ça fait débander. Alors appelons-la par son vrai nom : la dysfonction érectile. Elle concerne près d’un homme sur deux après 50 ans, les moins âgés ne sont pourtant pas totalement épargnés. La dysfonction érectile n’est pas un incident isolé après une mauvaise journée ou un verre de trop. C’est une incapacité répétée d’obtenir ou de maintenir une érection suffisante pour un rapport sexuel satisfaisant. Il ne s’agit ni d’une faute morale, ni d’un manque d’amour encore moins un effondrement de la virilité. En fait, c’est un désajustement multifactoriel, entre le corps et la tête.

Le corps, le cœur, la tête… et le vélo
Les suspects sont nombreux et souvent bien cachés. D’une part, il y a les artères qui se rigidifient (merci le tabac, le cholestérol, l’hypertension) et qui empêchent le sang d’arriver là où il faut. D’autre part, il y a le diabète qui attaque à la fois les vaisseaux et les nerfs. Double peine ! Parfois, c’est un traitement, une opération de la prostate, un médicament anodin qui s’incruste dans le circuit et qui coupe le signal sans prévenir. D’autres fois, ce sont les hormones qui diminuent en flèche et qui laissent le désir sur le bord de la route. Bien sûr, le stress, la fatigue, la dépression, les pensées en boucle, l’anxiété de performance ont la faculté de transformer le lit en un vrai champ de ruine. Un bonus inattendu ? Le vélo. Oui, des heures passées sur une selle peuvent comprimer les nerfs périnéaux. Un sport qui rend solide… sauf l’essentiel.

La sonnette d’alarme
Un petit loupé après un rhum arrangé ? Pas de panique, ça arrive aux meilleurs. Attention ! Si les érections matinales disparaissent, si vos jambes ou votre périnée s’engourdissent, si la fatigue devient inexpliquée, si vous souffrez à l’effort ou si les pannes deviennent la règle et non l’exception, c’est le moment de voir un médecin. Ces signaux d’alerte annoncent peut-être un problème cardiovasculaire, neurologique ou hormonal.

Avant de googliser frénétiquement “comment retrouver sa vigueur à 47 ans”, détendez-vous, complètement. Ensuite, dormez un peu plus. Les hormones aiment le sommeil. Bougez, marchez, respirez. Le sang doit circuler. Parlez-en à votre partenaire ou à votre médecin. C’est gênant deux minutes… mais salvateur. Enfin, évitez les remèdes miracles trouvés sur des sites douteux au design des années 90. Avec un peu de recul, quelques réglages bien sentis et parfois un vrai coup de pouce médical, la mécanique reprendra son rythme.

Minute Santé avec Zinga Pharma
Docteur Fenohasina RAZAFIMAMONJY

Rédactrice Médicale/ Medical Writer

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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