HBG Burger : Au bonheur des geeks !
8 juin 2021 // Sortir // 4200 vues // Nc : 137

Ils se sont lancés le défi de proposer des burgers créatifs avec un coup de peps et de folie. Tetris, Tsunade, Sonic, Crash & Coco… des noms qui titillent à la fois la curiosité et l’estomac. Vous l’avez compris, « HBG Burger » à Isoraka est à la fois un repère de geek et de gourmands.

Lara Croft, Pacman, Super Mario, Zelda, Yoshimitsu, Venom... des noms qui font références à des jeux vidéo, des animés japonais mais qui sont surtout les noms que les propriétaires de HBG ont donné à leurs burgers. Car Franck Ravelonarivo et son épouse, de véritables geeks, n’ont pas hésité à combiner « pop culture et cuisine ». « Je sais qu’on considère les burgers comme de la malbouffe, mais nous avons une autre approche », explique Franck. « Le burger peut être un aliment complet car il contient des légumes, de la viande, du pain… Nous essayons d’équilibrer nos recettes en évitant les sauces grasses et dégoulinantes. »

Chaque burger est un clin d’œil aux personnages auxquels il renvoie. Par exemple, Super Mario est un « italian burger » composé de bacon, jambon, fromage, olives, cornichons, tomate, oignon et de sauce italienne. Pacman est un « egg burger » avec un œuf sur le plat, du bacon, un steak, le tout nimbé d’olives, cornichons, concombre, oignon, tomate et sauce samouraï et italienne. Le dernier né, « Venom », tout droit inspiré du super-héros à la langue pendante, est représentée par un généreux morceau de bacon sortant du burger. En tout, une dizaine de burgers créatifs et toujours savoureux.

Mais qui dit burgers dit forcément frites ! « Nous travaillons les pommes de terre afin de réussir le challenge des frites parfaites, croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Et nous mettons un point d’honneur à n’utiliser que des produits locaux ! »  Ouvert en janvier dernier, l’établissement commence à trouver sa clientèle même si le démarrage n’a été facile étant donné la situation sanitaire. Ouvrir sa propre entreprise en pleine crise, est-ce bien raisonnable ? « C’est un projet qui a mûri pendant deux ans. À cause de mon travail, nous avons dû nous installer en ville. Nous avons trouvé cet appartement et nous avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle aventure.  J’ai dirigé des départements juridiques au sein de groupes agroalimentaires, donc j’ai quelques expériences dans le milieu de la restauration. »

Le nom HBG qui fait bien sûr référence au Hamburger peut être décliné à volonté. Tous les vendredis et samedis, c’est l’« Heure du Bon Game ». Non seulement, il est possible de déguster les burgers, mais l’établissement offre aussi un espace de jeux. Beaucoup de jeunes investissent les lieux pour jouer en ligne sur leur téléphone ou sur la console qui est mise à disposition gratuitement. Le but est que chacun puisse vivre pleinement de sa passion. En ouvrant cet établissement, le jeune couple mise également à la promotion d’artistes ou de start-up. Ainsi, un pan de mur est consacré à une exposition de tableaux du jeune artiste peintre Petit Maître. « Nous voulons être une vitrine pour les artistes ou les petites entreprises qui ont besoin de visibilité. » Et avec un bon burger, ça passe tout seul.


Propos recueillis par  Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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