Add-on… tu déconnes !
11 septembre 2021 // Media & Add-0n // 7345 vues // Nc : 141

Contenus téléchargeables ou additionnels, ce sont les  « add-on » : ne me regardez pas comme ça ! Ils ont à la base le même objectif, renforcer le plaisir de jeu, mais parfois certains font l’inverse…WTF ?

Le concept de DLC (Down Loadable Contens) existe depuis des décennies dans le jeu vidéo. Dans sa forme moderne, il a pour but d’enrichir l’expérience de jeu en apportant un contenu supplémentaire, mais qui n’est en aucun cas obligatoire pour l’apprécier pleinement. Prenons le cas de The Witcher 3, dont le jeu original se suffit à lui-même. Les DLC, et en particulier Blood & Wine, apportent une réelle plus-value au joueur, mais n’est pas indispensable pour comprendre le jeu de base, et ne change absolument rien à celui-ci. On voit donc ici ceux qui prennent le joueur pour une bonne poire plus que pour un fruit du dragon de première qualité !

Mortal Kombat : Plus fort que toi !
Depuis les débuts de la licence, le principal intérêt de Mortal Kombat a été ses fatalities, des exécutions brutales à la fin du combat. L’un des moments de plaisir étaient de tapoter les boutons jusqu’à découvrir une combinaison qui déclenchait les fameux finishers, une manière de rallonger la durée de vie du jeu. Alors quand les développeurs ont ajouté la liste des combinaisons de touches pour réussir les fatalities, les gamers ont fait la gueule. Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est lorsqu’il devenait possible de faire payer l’option easy fatalities, suite à des plaintes de joueurs alléguant qu’ils étaient trop difficiles à réaliser ! Bref, cela revient à  : « Notre jeu est trop dur pour vous, alors payez plus cher si vous voulez du plus facile ». Ramassez vos dents, ça fait mal.

Asura’s Wrath : Rester sur sa fin
Les DLC ne devraient être que ce qu’ils sont : des chapitres supplémentaires non-obligatoires à une histoire qui a déjà connu une conclusion. Mais pas ici… Et comble du comble, on n’a pas fait chauffer sa carte bleue uniquement pour connaître la fin réelle, ils ont aussi eu la « brillante » idée d’afficher un message nous incitant à dépenser pour la fin secrète ! Quand on se dit que Star Ocean : Second Evolution compte pas moins de cent conclusions possibles à son histoire dans le jeu original…

Street Fighter : Raquer pour jouer ?
Le plus grand intérêt des cosmétiques dans un jeu online, c’est de « flex » (gaspiller) son argent en montrant qu’on a les moyens de se payer les costumes les plus chers du jeu. Mais rien de tout ça avec Street Fighter. Non seulement les palettes de couleurs des personnages sont payantes (alors qu’elles elles sont gratuites chez la concurrence !), mais en plus elles ne sont même pas visibles par nos adversaires lors des affrontements en ligne ! Nous payons pour une faible nuance visuelle que personne ne saura jamais qu’on a été assez tête de nœud pour le faire. Too bad !


Eymeric Radilofe

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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