Dragon Ball - L’héritage du dragon
23 novembre 2024 // Media & Add-0n // 4840 vues // Nc : 178

Amoureux de manga, ou allergique à ce versant de la culture nippone, tout le monde a déjà entendu parler de Dragon Ball. De près ou de loin, les aventures de Goku contées par le regretté Akira Toriyama ont touché chaque personne lisant ces lignes. Ce manga culte a évidemment connu un voyage dans les jeux vidéo. Le récent Dragon Ball Sparking Zero a permis aux fans de revivre la grande ère des jeux Budokai, considérés comme les portages les plus réussis de la franchise dans le 10e art. Mais ils sont loin d’être les seuls à s’être fait un nom dans l’histoire de la licence. On va donc voir ensemble d’autres œuvres qui ont réussi à se démarquer au milieu des milliers de produits dérivés de cet univers.

DRAGON BALL FIGHTERZ (2018)

A l’époque, le monde s’attendait à la suite des Budokai, mais a été (agréablement) pris par surprise. FighterZ a apporté un souffle nouveau avec son style graphique impressionnant, presque identique à l'animation de la série. Les combats sont rapides, et même si le jeu est facile à prendre en main, il cache une profondeur technique qui ravira les amateurs de défis.

Un débutant pourra s’amuser avec des effets pyrotechniques dignes de l’anime, et un pro appréciera le haut niveau que le jeu demande pour arriver au sommet. La définition même du “easy to learn, hard to master”. Il a non seulement introduit Dragon Ball à une nouvelle génération de joueurs, mais il a aussi transformé la série en un phénomène esport. FighterZ a réussi à attirer des joueurs professionnels et a régulièrement figuré dans des tournois de renom comme l’EVO. De plus, c’est l’un des rares jeux de la franchise à être acclamé par la critique pour sa jouabilité technique et sa fidélité à l’œuvre originale.

DRAGON BALL Z: KAKAROT (2020)

Ce jeu a pris une approche différente en se concentrant sur l’aspect narratif et l’exploration des arcs majeurs de la saga. Il mélange des éléments d’action-RPG avec un monde semi-ouvert. Kakarot propose de véritables moments de nostalgie pour les fans, avec des graphismes proposant une mise en scène spectaculaire.

Il a permis à de nombreux fans de replonger dans l’histoire de Goku sous un nouveau jour, tout en capturant l’attention des nouveaux venus grâce à son accessibilité. Kakarot a également servi de pont entre le jeu de combat et le RPG, combinant habilement les deux genres pour une expérience unique. C’est une véritable lettre d’amour à la saga Dragon Ball Z, idéale pour les nostalgiques et pour ceux qui découvrent cet univers.

DRAGON BALL Z: THE LEGACY OF GOKU II (2003)

Sorti uniquement sur la bonne vieille Game Boy Advance, The Legacy of Goku II est un RPG d'action où le joueur peut incarner plusieurs personnages de la saga Dragon Ball Z. Ce jeu fait vivre l'arc des Androïdes et de Cell, avec une vue du dessus et des combats en temps réel, hors des arènes auxquelles sont habituées les fans. L’histoire est donc plus courte que celle de Kakarot, mais pas moins prenante. Ce titre mélange aventure et progression, offrant une autre manière de découvrir l'univers Dragon Ball. L’expérience est bien riche, et tout aussi immersive. Et comme Kakarot, il a montré que la saga pouvait prospérer en dehors du genre des jeux de combat. Mais contrairement à Kakarot, il a décidé de laisser de côté le genre roi de la franchise, ce qui lui réussit très bien.

Eymeric Radilofe

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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