Toutou : Loyal jusqu’au bug
22 juin 2025 // Media & Add-0n // 3793 vues // Nc : 185

Il y a toujours de la place pour un chien dans une maison. Que ce soit dans le salon ou dans la console de jeux. Car oui, l’amitié humano-canine a transcendé le monde physique pour se dématérialiser. Quand on s’occupe bien de nos compagnons, ils savent nous le rendre. Plus qu’un soutien, le partenaire canidé est lui aussi un héros de l’aventure. Certains jeux ont réussi à retranscrire à merveille cette relation fusionnelle qu’on peut avoir avec ces créatures à quatre pattes.

Call of Duty: Ghosts
On ne vous fera pas l’affront de vous dire ce qu’est Call of Duty. Parmi la multitude de spin-off que la licence a connu, Ghosts est l’un des plus mémorables. Et Riley en est une des raisons principales. Un berger allemand surentraîné, accompagne l’unité d’élite ayant donné son nom au jeu. Mais attention, ce n’est pas juste un animal d’arrière-plan. On peut contrôler Riley, lui donner des ordres, l’envoyer en éclaireur, repérer les ennemis, ou mener des attaques furtives.

Si les CoD les plus récents laissent de côté l’aspect émotionnel de la guerre au profit du grand spectacle, Riley apporte de l’empathie, de la tension, et un attachement inattendu. Oui, vous avez les larmes aux yeux quand il est blessé. Et non, vous n’en avez pas honte.

Fable II
Référence intemporelle des jeux de rôles, Fable II est sans conteste le meilleur épisode de la saga. La liberté qu’il offre aux joueurs nous a permis d’avoir chacun son expérience, notamment grâce à la mécanique des choix moraux, déterminant dans la manière dont notre histoire progresse. Et l’une des forces du jeu, c’est que nous ne vivons pas cette épopée tout seul. Très tôt dans l’aventure, un chiot nous est confié. Ce chien nous suit tout au long de notre vie, grandissant avec nous. Il indique les trésors cachés, attaque les ennemis, nous défend avec bravoure. Mais surtout, il réagit à nos choix de vie. Devenir cruel ou altruiste changera la manière dont il agit. Et dans les dernières heures du jeu, nous serons mis face à une décision déchirante sur son avenir (no spoil, vivez-le). Rarement un jeu n’aura aussi bien simulé le lien affectif profond qu’un humain peut entretenir avec son chien.

Fallout 4
Un monde post-apocalyptique à la suite d'une catastrophe nucléaire, ce n’est pas nouveau. L’homme qui cherche son fils disparu, on l’a déjà vu. Il nous faut une plus-value qui nous donne envie de nous investir dans l’histoire, et surtout le jeu.

C’est là que Dogmeat (oui) entre en scène. Au tout début du jeu, on rencontre ce berger allemand sans maître. Il devient immédiatement notre compagnon. Il nous aide à trouver des objets, attaque les ennemis, déclenche des pièges pour nous protéger, et surtout… il reste avec nous, même quand nous prenons des décisions douteuses. Dogmeat est cette présence rassurante et constante dans un monde où plus rien n’a de repères. Il ne parle pas, mais on sent qu’il comprend tout.

Eymeric Radilofe

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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