One-shot : une fois et c'est bon
29 avril 2024 // Media & Add-0n // 4154 vues // Nc : 171

Il y a certains jeux qu’on aime tellement qu’on ne peut pas s’empêcher d’y jouer en boucle. Puis d’autres qui sont si parfaits la première fois que ce serait un affront d’y retoucher. Cette fois-ci, nous allons voir ensemble ces jeux qui ne demandent pas plus d’une run pour être pleinement appréciés, et dont la seconde virée ne pourra jamais égaler la première. Pour des raisons évidentes, on écartera la notion de speedrun et de “100% achevé”, puisqu’ils encouragent à recommencer un jeu plusieurs fois.

Life Is Strange
On pourrait facilement inclure tous les jeux dont le scénario est au centre de l’expérience. Mais il faut avouer que certaines histoires nous touchent plus que d’autres. Là, c’est au goût de chacun, et on assume totalement la subjectivité. Maintenant, le format épisodique est encore un autre cas, puisque la nature même des jeux divisés en plusieurs « sous-jeux » fait que la rejouabilité est plutôt limitée.

Life is Strange est de ceux-là. Mais là où il s’éloigne de la masse du genre, c’est que les choix du joueur influent sur le déroulé de la narration. Alors on pourrait se dire que la plus-value est excellente question renouvellement. Oui, mais non. Car tous ceux ayant recommencé LS en modifiant leurs décisions vous diront la même chose : vous pouvez le refaire autant que vous voulez, ça ne voudra jamais le coup par rapport à la première fois. Et puis, aussi bon que le jeu soit, il faut avouer que le gameplay n’est pas le plus favorable à la rejouabilité.

Soldats inconnus : Mémoires de la Grande Guerre
Ce joyau d’Ubisoft propose de vivre la Première Guerre mondiale à travers le regard d’une petite famille de campagne franco-allemande, déchirée par les tourments d’un conflit qu’ils n’ont pas choisi, et des rencontres qu’ils feront en ces temps incertains. Si ce pitch ne vous donne pas envie de pleurer, suivre leur histoire pourrait bien le faire. Ce n’est pas un jeu de guerre, mais un jeu qui parle de la guerre.

En toute subjectivité, il s’agit de l’expérience qui m’a le plus touchée. Et j’aurais beau vouloir le refaire depuis le début, il ne me procurera jamais la même sensation que lorsque je l’ai fini pour la première fois. Le studio a réussi à sublimer un récit dans un contexte réutilisé des millions de fois dans la fiction, avec un gameplay qui sert à merveille la narration. Et parlant de ce gameplay, c’est celui-ci qui rend la répétition de l’expérience caduque. Nous sommes les personnages, et une fois que l’on connaît le déroulement des évènements, les revivre encore une fois fait perdre de son charme à l’ensemble. Qui voudrait vivre deux fois les moments les plus tragiques de son existence ? Malgré cela, c’est un jeu qui aura valu la peine d’être vécu.

Outer Wilds
On va tricher un peu, puisqu’Outer Wilds peut se jouer de deux façons. Soit on est un dieu du gaming et on le finit en 22 minutes, soit on recommence mille fois jusqu’à réussir à le terminer. Bon, on triche sans tricher, puisque le principe du jeu est justement de le recommencer toutes les 22 minutes.

Il y a une raison qu’on ne spoilera pas ici, puisque ça gâcherait à tout jamais votre expérience sur ce chef-d’œuvre. Et s’il n’y en avait qu’une à vivre, ça serait celle-ci. Outer Wilds est une immense énigme galactique dont les éléments se dessinent devant vous à chaque pas que vous faites. Dans ce jeu, vous n’êtes pas guidés. On vous donne des outils, et ce sera à vous d’écrire votre histoire. Personne n’explorera l’univers de la même façon, et il se peut que vous ne réussissiez jamais à dévoiler tous les secrets que le jeu renferme. Par contre, une fois le mystère résolu, véritablement recommencer le jeu n’a pas grand intérêt. Mais vous ne regretterez jamais d’avoir fait ce voyage.

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir