Lima : Du love et plus
7 juin 2024 // Musique // 9550 vues // Nc : 173

Du piment au cœur : Lima attaque et raconte des histoires qu’il emmène sur une ambiance afro depuis 2019. Cet originaire de Toamasina a toujours vécu par la musique, et du haut de ses 20 ans, il ambitionne de toucher peu à peu l’esprit par des histoires qu’il puise de son entourage et de son imagination. Nouveau nom de l’Afro à Madagascar, le chanteur grandit vite dans son milieu.

Il a fait le tour de Tiktok avec son tube « Mamay » (Piquant).Encore jeune, Didier Fortuno, aka Lima, est la nouvelle icône montante de l’afrobeat. Avec une musique entraînante au thème de l’amour, le chanteur se hisse par des faits sociaux qui ne lui échappent pas. Mamay pour une relation par intérêt, ou Safidy pour un amour sans limite ou condition : « Parfois, je vois des situations dans la société d’où je puise mon inspiration. Et la plupart du temps, je fais appel à mon imagination pour créer des histoires que je fais ressortir dans mes chansons » explique le jeune artiste. Mais Lima ambitionne à bien plus que l’amour. Le chanteur confie : « Il faut bien passer par l’amour pour s’élever dans le milieu, mais mon objectif est surtout de faire passer des messages d’union et de patriotisme. Mon but est d’unir à travers la musique. » Petit être aux grands rêves, Lima se différencie par des histoires appuyées par une performance vocale et des vidéos aussi révélatrices.

Et pour ce jeune artiste, la musique a toujours été une maison. Fils de Freddy, artiste reconnu évoluant dans le Basesa à Toamasina, Lima a baigné toute sa vie dans le milieu. « J’ai commencé à créer à l’âge de 13 ans, au moment où j’ai repris les grands titres internationaux pour les recréer à ma façon, en malgache. » Ses premiers pas dans le monde professionnel l’ont mené, par ses initiatives, vers ses premiers producteurs à Toamasina, puis en juillet 2023, vers la Bency Production. « Je me rappelle des quelques anecdotes sur mon parcours. Par exemple, lorsque nous sommes rentrés tard à la maison, parce que nous sommes allés en studio. Ma mère nous a réprimandés : elle ne voyait pas cela d’un bon œil à l’époque, car elle avait peur que je ne finisse pas mes études. » Le défi relevé, Lima a tout juste 20 ans quand il perce doucement. Un début sur nos chaînes radio, mais un rêve plus grand : « Un album est prévu, pour une sortie locale, mais aussi internationale, à part quelques concerts ici et à l’étranger. » Un album à voir et surtout à écouter sur toutes les plateformes d’écoute, c’est surtout une promesse pour les nombreuses performances en live prévu. Et pour son parcours, Lima le sait : « Dieu ne va pas aider celui qui ne fait aucun effort. » Espoir des jeunes artistes à l’afrobeat, Lima espère s’élargir, par sa musique, comme par son genre, ou peut-être reprendre celui qui a fait la popularité de son père. Pour l’instant, il y tient : personne ne doit rabaisser les jeunes qui commencent à percer, ne serait-ce que dans le quartier.

Propos recueillis par  Rova Andriantsileferintsoa
Facebook : Lima
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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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