La haine dans la peau : vade retro videogame
25 mai 2023 // Media & Add-0n // 1641 vues // Nc : 160

Nous avons déjà parlé de ce que vous détestons dans les jeux vidéo, maintenant penchons-nous sur les jeux vidéo que nous détestons le plus. Car même si c’est notre loisir de prédilection, on ne peut pas tout aimer. C’est assez agréable de déverser son sel de temps en temps. Et bien que cela ait fait plaisir d’en parler pendant des heures, on va se limiter à trois titres qui nous sortent particulièrement par les yeux.

Mass Effect: Andromeda
Avez-vous déjà entendu parler la « magie BioWare » ? C’est le secret industriel bien gardé (et tant mieux) du studio de développement canadien visant à sortir un jeu dont les éléments ressemblent à l’assemblage d’un LEGO de l’Étoile noire qui aurait fait par un enfant de 4 ans. Pourquoi cela ? C’est le résultat d’une procédure qui consiste à démarrer la phase finale de production quelques petits mois avant ladite

sortie, là où d’autres studios prendraient beaucoup plus de temps pour une création de cette envergure. Inutile de rappeler la catastrophe que fut la réception de Mass Effect : Andromeda, alors qu’il avait été annoncé comme étant l’apothéose d’une saga qui aurait dû rester dans les mémoires comme une masterclass. Au lieu de ça, Andromeda n’est certes pas oublié, mais est souvent cité comme un cas d’école à ne jamais reproduire. Et les correctifs qui ont suivi n’ont pas effacé l’affront que nous avons subi.

Fortnite
Deux choses. Tout d’abord, c’est un petit plaisir coupable que d’entendre les fans de Fortnite crier au scandale parce qu’on critique leur jeu. Ensuite, mais pourquoi est-ce qu’on laisse encore ce battle royale exister ? Fanbase, univers, gameplay… on n’aurait pas assez de place ici pour dire ce qui ne va pas avec le joujou d’Epic Games. Avec de véritables diamants comme Apex Legends et Valorant, on n’a du mal à

comprendre pourquoi user son temps libre sur Fortnite. D’autant que ce jeu est un destructeur de culture populaire. On ne compte plus le nombre de fois où on a eu le cœur brisé quand un jeunot nous a dit que John Wick, Son Goku et Thanos viennent de son univers… Mais où va cette jeunesse.

La saga des Mario Party
Oui, on s’amuse quand on joue à un Mario Party. Oui, les mini-jeux sont globalement fun. MAIS ! Quelle frustration les bonus du jeu apportent ! Bien à l’aise avec notre position par rapport à l’étoile de la victoire à ramasser, l’IA choisit de la déplacer pour la mettre pile devant notre adversaire. En avance d’une étoile à la fin de la partie, l’IA décide cette fois d’en partager deux ou trois aux autres pour nous faire

boire nos larmes de sel face à une défaite loin d’être méritée. Le côté random ajoute du suspense au jeu, un peu de piment parfois voulu. Mais il faut avouer qu’il pousse plus à détruire les manettes qu’à en prendre soin.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Chaque année, le 3 décembre, la Journée mondiale des personnes handicapées nous invite à une réflexion profonde sur l’inclusion, la dignité et les droits des personnes en situation de handicap. Bien plus qu’une journée de sensibilisation, elle constitue un appel à l’action pour bâtir une société réellement accessible à tous, où chacun peut vivre pleinement ses droits et ses aspirations.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap. Cela représente environ 15 % de la population mondiale. Pourtant, malgré ces chiffres, les obstacles à l’éducation, à l’emploi, à la santé et à la participation sociale demeurent omniprésents. La marginalisation des personnes handicapées n’est pas seulement une question de manque d’infrastructures, mais aussi de mentalités à transformer. « Debout ! », le reportage documentaire de la photographe et réalisatrice Felana Rajaonarivelo publié dans notre rubrique GRAND ANGLE fait partie des initiatives qui incitent à voir au-delà du handicap. Des histoires de femmes inspirantes, pleines de rêves et d’espoir. L’inclusion ne consiste pas uniquement à intégrer des rampes d’accès ou à adapter des outils de communication. C’est une démarche globale qui touche à tous les aspects de la vie : éducation inclusive, emploi équitable, accès à la culture, et reconnaissance pleine des capacités de chacun. Il s’agit de dépasser la charité pour embrasser l’égalité et la justice sociale. En sensibilisant dès le plus jeune âge, on favorise une génération future plus ouverte et respectueuse des différences.

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Making of Shooting mode – Tanossi, Haya Madagascar, Via Milano – Août 2024 – NC 175

Retrouvez le making of shooting mode du no comment® magazine édition Août 2024 – NC 175

Modèles: Mitia, Santien, Mampionona, Hasina, Larsa
Photographe: Parany
Equipe de tournage: Vonjy
Prises de vue : Grand Café de la Gare, Soarano
Réalisation: no comment® studio
Collaborations: Tanossi – Via Milano – Haya Madagascar

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