La haine dans la peau : vade retro videogame
25 mai 2023 // Media & Add-0n // 6185 vues // Nc : 160

Nous avons déjà parlé de ce que vous détestons dans les jeux vidéo, maintenant penchons-nous sur les jeux vidéo que nous détestons le plus. Car même si c’est notre loisir de prédilection, on ne peut pas tout aimer. C’est assez agréable de déverser son sel de temps en temps. Et bien que cela ait fait plaisir d’en parler pendant des heures, on va se limiter à trois titres qui nous sortent particulièrement par les yeux.

Mass Effect: Andromeda
Avez-vous déjà entendu parler la « magie BioWare » ? C’est le secret industriel bien gardé (et tant mieux) du studio de développement canadien visant à sortir un jeu dont les éléments ressemblent à l’assemblage d’un LEGO de l’Étoile noire qui aurait fait par un enfant de 4 ans. Pourquoi cela ? C’est le résultat d’une procédure qui consiste à démarrer la phase finale de production quelques petits mois avant ladite

sortie, là où d’autres studios prendraient beaucoup plus de temps pour une création de cette envergure. Inutile de rappeler la catastrophe que fut la réception de Mass Effect : Andromeda, alors qu’il avait été annoncé comme étant l’apothéose d’une saga qui aurait dû rester dans les mémoires comme une masterclass. Au lieu de ça, Andromeda n’est certes pas oublié, mais est souvent cité comme un cas d’école à ne jamais reproduire. Et les correctifs qui ont suivi n’ont pas effacé l’affront que nous avons subi.

Fortnite
Deux choses. Tout d’abord, c’est un petit plaisir coupable que d’entendre les fans de Fortnite crier au scandale parce qu’on critique leur jeu. Ensuite, mais pourquoi est-ce qu’on laisse encore ce battle royale exister ? Fanbase, univers, gameplay… on n’aurait pas assez de place ici pour dire ce qui ne va pas avec le joujou d’Epic Games. Avec de véritables diamants comme Apex Legends et Valorant, on n’a du mal à

comprendre pourquoi user son temps libre sur Fortnite. D’autant que ce jeu est un destructeur de culture populaire. On ne compte plus le nombre de fois où on a eu le cœur brisé quand un jeunot nous a dit que John Wick, Son Goku et Thanos viennent de son univers… Mais où va cette jeunesse.

La saga des Mario Party
Oui, on s’amuse quand on joue à un Mario Party. Oui, les mini-jeux sont globalement fun. MAIS ! Quelle frustration les bonus du jeu apportent ! Bien à l’aise avec notre position par rapport à l’étoile de la victoire à ramasser, l’IA choisit de la déplacer pour la mettre pile devant notre adversaire. En avance d’une étoile à la fin de la partie, l’IA décide cette fois d’en partager deux ou trois aux autres pour nous faire

boire nos larmes de sel face à une défaite loin d’être méritée. Le côté random ajoute du suspense au jeu, un peu de piment parfois voulu. Mais il faut avouer qu’il pousse plus à détruire les manettes qu’à en prendre soin.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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