En ville avec Haingo Misstik Rajoelison
11 août 2021 // Downtown // 5428 vues // Nc : 139

Poète, passionnée de mode, Haingo Misstik Rajoelison est aussi une touche-à-tout accomplie.  Elle nous livre ses bons plans dans la capitale et au-delà.

Votre resto favori ?
Avec mon meilleur ami, nous avons comme défi d’essayer tous les restos de Tana, un par un (quand nous avons les moyens, bien sûr). Comme je cuisine beaucoup, je suis assez exigeante avec la nourriture. J’aime toujours autant Le muguet, ce resto chinois à Ambodifilao, mais c’est trop bruyant. Sinon, ma dernière trouvaille, c’est La Petite Brasserie à Isoraka. J’adore l’ambiance cosy-chic.

Votre plat préféré ?
Tout ce qui est à base de pâtes, je raffole des plats chinois.  

Votre boisson fétiche ?
De l’eau. Du thé. Et du café, c’est ma drogue. J’ai arrêté les boissons alcoolisées, du coup mes amis râlent quand on sort en soirée. Sinon, j’adore les smoothies fait maison ; comme je n’aime pas trop le sucre, je peux doser.

Un endroit pour faire du shopping ?
Rien ne vaut la friperie, on y trouve de la qualité à petit prix. Quand je n’aime pas le style du vêtement, je le prends et je customise. Et depuis quelques temps, je crée mes propres vêtements.

Vos hobbies ?
Les travaux manuels. Je m’ennuie toujours vite et je cherche toujours de quoi occuper mon temps : de la couture, du crochet, de la sculpture… Je suis sûre que vous vous attendiez à ce que je parle de poésie !

Un endroit pour faire du shopping ?
Rien ne vaut la friperie, on y trouve de la qualité à petit prix. Quand je n’aime pas le style du vêtement, je le prends et je customise. Et depuis quelques temps, je crée mes propres vêtements.

Les meilleurs plans pour un apéro ou pour terminer la soirée ?
Sans hésiter, le no comment® bar à Isoraka. Toujours des événements intéressants. Sinon Koko Kafé à Isoraka, Lapa RN7 à Soanierana ou Le Comptoir des artistes à Ampasanimalo. C’est là que je passe le plus de temps. Je ne sors presque jamais par pur plaisir, toujours pour des événements artistiques.

Un endroit pour s’évader ?
Chez moi. J’ai tout aménagé pour que ce soit cosy et propice à la détente. Sinon, je ne dirais pas non à des vacances au bord de la mer.

Les meilleurs plans pour les vacances ?
J’ai découvert Tolagnaro (Fort-Dauphin) avec ses plages superbes et ses moniteurs de surf. Mais y aller par la route est un vrai calvaire. Sinon, Ampefy ou Andasibe font très bien l’affaire.

L’événement culturel qui vous a marqué ?
Le projet « Les âges du monde » auquel j’ai participé au mois de décembre dernier, une résidence et un spectacle sur le thème de la colonisation en dix représentations. C’est la première fois que j’ai présenté un spectacle pendant le Slam national.

Votre actualité ?
J’ai créé une page Facebook qui parle du monde de la mode à Madagascar : Stylish People. Avec un ami, nous prévoyons de le changer en magazine de mode en ligne, d’abord sur Facebook, puis un site web. Je me suis dit que ce domaine gagnait à avoir plus de visibilité, notamment auprès du public malgache. Mais surtout, je veux  promouvoir la création et les entreprises malgaches. Sensibiliser les gens à acheter du vita malagasy.


Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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