Deux-Cent Vingt-Deux : Sain et bon
8 mai 2022 // Sortir // 4000 vues // Nc : 148

Se nourrir le corps et l’esprit c’est possible au Deux-Cent Vingt-Deux à Analakely. En plein brouhaha du centre-ville, Danielle Michaels a décidé d’ouvrir ce petit coin de bien-être et d’harmonie. Elle propose de retrouver sa paix intérieure à travers une nourriture simple et naturelle, un espace de lecture et des ateliers de développement personnels.

Manger sainement, se ressourcer, prendre du temps pour soi… des choses qu’on oublie souvent de faire mais qui sont pourtant bénéfiques pour la santé. Danielle Michaels, une jeune femme de 23 ans, a tout compris et ouvert un endroit spécialement dédié au bien-être et à la nourriture saine à travers Deux-Cent Vingt-Deux. C’est une fusion entre un salon de thé, un bar à jus et un espace cocooning. Ici, pas de wifi, les gens doivent se connecter entre eux, à l’environnement qui les entourent et créer des relations humaines. Pour Danielle, ces choses sont importantes puisqu’elle est conférencière dans le coaching, le développement personnel et le bien-être. Elle propose donc un menu très accessible et surtout loin de tout ce qui est fast-food, plutôt la santé dans l’assiette. Des croque-monsieur ou des tartines végétariens, de la salade, du pain sur commande, de la viennoiserie. Pas d’alcool mais plutôt divers saveurs de thé au curcuma, au gingembre, à la cannelle, à l’olive…

« Ce sont vraiment des produits bio qui ont des vertus. Nous avons aussi des boissons à base d’aloe vera, de graines de chia… que du bon pour le corps et l’esprit. » Justement pour nourrir l’esprit, Danielle a mis en place au niveau de la mezzanine une petite bibliothèque dont les livres sont à la disposition des clients. Ces derniers peuvent lire et s’assoir par terre. « On peut même enlever ses chaussures. Le but, c’est vraiment d’être à l’aise, d’enlever tout le stress et d’apprécier le moment présent. » L’esprit de Deux-Cent Vingt-Deux se retrouve également dans le choix du nom. « Dans la numérologie, le chiffre deux représente l’harmonie, le positif, l’alignement, la prospérité et la réussite. Je l’ai répété trois fois, puisque le chiffre trois, c’est le symbole de la trinité. » Depuis son lancement le 22 février dernier, l’endroit a séduit du monde surtout les jeunes. L’espace, ouvert du mardi au samedi, de 8 heures à 18 heures et le dimanche de 8 heures à 15 heures, peut accueillir une cinquantaine de personnes.

« J’ai de bons retours. Les gens se sentent comme chez eux, ils retrouvent une certaine tranquillité après le stress de la journée ou de la semaine. Je pense que nous sommes sur une bonne lancée. » En tant que coach, la jeune femme veut également organiser des ateliers sur le développement personnel, l’intelligence émotionnel… Toujours très créative, Danielle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Serial entrepreneure, elle va bientôt lancer un autre endroit plutôt dédié au cotravail. « J’aime le monde de l’entreprenariat depuis toute petite. À 18 ans, j’avais déjà une agence de communication et de marketing. Actuellement, je travaille aussi dans le business en ligne et le marketing relationnel. Pour cet espace de cotravail, je garderai le même concept. »  


Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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