Call of Duty : blitz ou pétard mouillé ?
10 décembre 2021 // Media & Add-0n // 6636 vues // Nc : 143

Comme chaque année, Activision nous offre une nouvelle version de son jeu de tir phare « Call of Duty » (COD). Notre devoir de joueur nous demande de s’y pencher, mais est-ce que ce nouveau séjour au front vaut le temps qu’on y passe ? Rengagez-vous, ils disaient…

Au même titre que FIFA et eFootball, la série de jeu de tir Call of Duty rythme le calendrier des sorties. Vieille de presque 20 ans, cette licence s’est imposée sur le marché du jeu vidéo, à un point où les studios rivaux adaptent leur agenda pour ne pas se retrouver directement face à elle dans les magasins. Une telle confrontation se résumant en général par des ventes catastrophiques. Aussi, comme chaque année, la hype ne cesse de monter jusqu’au jour tant attendu, où l’éditeur Activision dévoilera l’épisode qui aura la dure tâche d’être son nouveau porte-étendard.

Mais début novembre, lorsque la bête était finalement disponible, il n’aura pas fallu longtemps avant que le soufflé ne retombe. Nombre d’influenceurs faisant la pluie et le beau temps sur l’opinion publique du jeu vidéo n’ont pas tardé à laisser de côté le titre. Car si les scores de vente sont bien au rendez-vous, les audiences de ce jeu sous-titré Vanguard sur la plateforme de streaming Twitch n’ont pas la saveur du succès. Avec un nombre de spectateurs aux alentours des 60 000 à l’écriture de ces lignes, on est bien loin de ce qu’on peut attendre d’une licence aussi importante, pouvant atteindre les 200 000 spectateurs.

Mais début novembre, lorsque la bête était finalement disponible, il n’aura pas fallu longtemps avant que le soufflé ne retombe. Nombre d’influenceurs faisant la pluie et le beau temps sur l’opinion publique du jeu vidéo n’ont pas tardé à laisser de côté le titre. Car si les scores de vente sont bien au rendez-vous, les audiences de ce jeu sous-titré Vanguard sur la plateforme de streaming Twitch n’ont pas la saveur du succès. Avec un nombre de spectateurs aux alentours des 60 000 à l’écriture de ces lignes, on est bien loin de ce qu’on peut attendre d’une licence aussi importante, pouvant atteindre les 200 000 spectateurs.

Mais ne soyons pas mauvaise langue. Poussés par une concurrence toujours plus forte et des attentes de plus en plus grandes venant du public, les studios de développement se heurtent souvent à des ambitions trop démesurées pour le peu de temps dont ils disposent. Des licences comme COD en sont de parfaits exemples, puisqu’au lieu d’une mise à jour, c’est un nouveau jeu qui doit être pondu tous les ans. La diversité des studios en charge des projets facilite le respect du rythme imposé par Activision, mais il est (très) loin de régler le problème. Vanguard est une nouvelle victime du système, dont nous espérons que l’intégration à Warzone sauvera les quelques meubles ayant résisté au bombardement.


Eymeric Radilofe

Note : 5 / 10
Éditeur / Développeur : Activision / Sledgehammer Games
Plateformes : Xbox Series, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Microsoft Windows
Date de sortie : 5 novembre 2021 (global)

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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