Tivs : La danse du robot
15 octobre 2023 // Arts de la scène // 5340 vues // Nc : 165

Parmi les jeunes danseurs urbains de Diego, Tivs est sans nul doute l’un des plus actifs et les plus passionnés. Jonglant entre la danse urbaine et les danses de salon, et spécialisé dans la danse du robot, il n’hésite pas à participer à plusieurs concours pour s’améliorer.

Tes débuts dans la danse urbaine ?
J’ai commencé en 2009 quand j’étais au collège. À cette époque, la danse urbaine n’était pas aussi prospère qu’aujourd’hui. Pour promouvoir cette danse, un ami qui s’appelle Christo a fondé un club. Il m’a demandé d’être membre et de l’aider à développer la danse urbaine à Diego. Christo est un des danseurs urbains les plus influents de la ville avec son crew AG 2021. Au fur et à mesure, j’ai découvert différents styles de danse, ce qui m’a poussé à les exploiter au maximum. À part la danse urbaine, je pratique aussi quelques danses de salon.

Justement, tu te spécialises dans la « robotique » ?
J’ai d’abord commencé par le smurf. C’est une danse debout qui est née dans les rues des Etats-Unis. Les mouvements sont ondulés, un peu comme ceux des serpents. Avec les entraînements, les formations et les vidéos sur internet, je me suis tourné vers la danse du robot. Comme son nom l’indique, le corps imite les mouvements raides du robot. Les muscles se contractent et se décontractent. On l’assimile souvent au popping, qui est un style appartenant au funk. Pour moi, la danse est un véritable moyen pour dépasser ses limites et booster sa créativité. Raison pour laquelle je participe à des championnats.

La danse urbaine à Diego ?
Aujourd’hui, c’est un domaine en pleine effervescence surtout auprès des jeunes. La danse qui fait fureur en ce moment, c’est l’afro dance. Il y a ce mélange de la danse contemporaine, des influences du hip hop, des mouvements très libres. De mon côté, j’ai créé un groupe qui s’appelle The Fusion. Nous nous produisons dans différents événements organisés par l’Alliance Française de Diego ou encore par l’association Loko. Cela fait trois ans que notre collectif existe. Le but, c’est de partager notre passion commune et créer un environnement propice à l’épanouissement personnel et collectif.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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