Madagascar : vue du jeu vidéo
27 avril 2023 // Media & Add-0n // 6433 vues // Nc : 159

Que ce soit le cinéma, la musique ou les arts graphiques, la Grande Ile est partout, y compris dans les jeux vidéo. Et même si elle n’est pas toujours la star, les créateurs ne manquent pas de la présenter ici et là de diverses manières, pour notre petit plaisir chauvin. Alors voyons ensemble certaines productions qui nous ont fait dire « ah, mais c’est chez nous ! ». Nous n’allons évidemment pas parler des productions malgaches, telles que Dahalo, sinon ça serait trop facile, ni des jeux tirés du film d’animation de DreamWorks.

007 : Quantum of Solace
Comme son nom ne l’indique qu’à moitié, ce jeu adapte sur console les films Casino Royale et Quantum of Solace de la licence James Bond. Et ceux qui ont vu les films (qui ne l’a pas fait) savent que la scène qui nous intéresse ici se déroule dans les bidonvilles d’Antananarivo. On y suit notre agent alpha dans une course poursuite à travers les rues et des bâtiments en construction. Ce n’est qu’une petite partie du jeu, mais le malgache en nous ne peut s’empêcher d’afficher un petit sourire quand des ouvriers crient « aty ! » pour nous indiquer la direction prise par le fuyard.

Assassin’s Creed IV : Black Flag
Tu n’es pas malgache si tu n’as jamais joué au fanorona. Après tout, c’est LE jeu de stratégie national. Et notre jeu a été mis à l’honneur dans la célèbre licence de jeux d’assassinat. Par contre, Black Flag ne déroule pas à Madagascar, mais dans les Caraïbes, lors de l’âge d’or de la piraterie. Le fanorona est l’un des trois mini-jeux présents, aux côtés des échecs et du moulin. Un petit texte présente les origines du jeu, et on peut y jouer contre l’IA à des niveaux de difficulté différents. Le choix d’inclure notre jeu dans ce titre n’est pas étonnant, puisque la Grande Ile est grandement liée à l’histoire de la piraterie. Et c’est un agréable ajout qui nous permet de nous détendre entre deux pillages de navire et autres chasses à la baleine (ne faites pas ça dans la vraie vie). A noter que le fanorona est aussi présent dans le précédent opus, Assassin’s Creed III.

Uncharted 4 : A Thief's End
Madagascar est décidément aimée pour la piraterie et toutes les légendes qui gravitent autour. La soif d’aventure de Nathan Drake, descendant spirituel d’Indiana Jones, l’a en effet conduit sur notre très chère terre rouge. Enfin, pas vraiment, puisque le studio a créé un décor original, inspiré de notre pays. Le lead designer du jeu a d’ailleurs précisé que c’est l’environnement de Madagascar qui a été la source d’inspiration première du jeu. Il ne s’agissait donc pas de retranscrire à l’identique les côtes malgaches. On s’amuse toutefois à reconnaître certains éléments, comme le relief, les maisons traditionnelles, les taxis… Dans le mode multijoueur, une carte se nomme Madagascar City, tirée de la ville fictive de King’s Bay du mode histoire, qui est un mix entre Maroantsetra et Antananarivo. Certains en voudront aux créateurs du jeu d’avoir pris trop de liberté, mais il faut bien avouer que le rendu final est loin d’être désagréable à l’œil.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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