Les conseils de Dr Lolona Ramanantsoa : La maladie, amie ou ennemie ?
29 juillet 2023 // Beauté & Bien être // 4213 vues // Nc : 162

Lorsqu’on tombe malade, la première question qui vient à l’esprit est celle-ci : quel germe m’a infectée ? Et c’est normal, puisqu’on nous a toujours dit que la maladie est le résultat d’une infection. Et si aujourd’hui on vous dit que les émotions contribuent à sa survenue, y croiriez-vous ?

Cela peut sembler farfelue comme idée, mais Platon le disait déjà : « Les maux du corps sont les mots de l’âme, ainsi on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme ». Il suffit d’être à l’écoute de son corps pour prendre conscience de ses réactions. Il réagit différemment selon qu’on soit heureux.se, triste, angoissé.e, en colère… sans parler du stress, à l’origine de bien de symptômes différents en fonction de chacun.e. En d’autres termes, les émotions, agréables ou désagréables selon des critères psychologiques propres à chaque individu, représentent des stimulis à l’origine de réactions.
Une fois l’émotion analysée par le mental - analyse consciente et inconsciente -, il envoie un message vers le corps sous forme de réaction en réponse à cette émotion. Elle peut être verbale, sous forme d’actes ou parfois l’absence de réaction. Une émotion négative qui n’a pas été gérée de façon à la libérer provoque un affaiblissement plus ou moins important du système immunitaire.

Le corps devient alors sensible aux germes et développe une maladie correspondante à la blessure émotionnelle vécue. La maladie est aiguë quand elle est en réponse à une émotion récente, et chronique si l’émotion est ancienne etdont l’individu n’a pas forcément conscience. L’intensité de la maladie qui se déclare est aussi habituellement proportionnelle à l’intensité de l’émotion ressentie.

Le siège de la maladie est riche de renseignements pour qui sait/veut écouter son corps. En effet, chaque partie du corps reçoit le message qui correspondà une réponse émotionnelle. Ainsi, chaque constituant de notre corps a sa propre symbolique. D’ailleurs, dans certaines disciplines orientales, une émotion est reliée à un organe : colère/foie ; tristesse/poumons ; angoisse et soucis/ estomac ; peur/reins, et joie/cœur. Certainesexpressions courantes parlent d’elles-mêmes sur cette association émotion/maladie: je l’ai pris en grippe, ça me prend la tête, je suis encombré.e, ça m’est resté au travers de la gorge, j’en ai plein le dos… Tout comme certains noms : migraine (migre haine), diarrhée (dis arrêt), eczéma (ex aimé.e),insomnie (un son nié), dépression (des pressions)…

Ainsi, la maladie - mal a dit - est un message que votre corps vous envoie en réponse à une émotion mal gérée. Elle est à décrypter pour comprendre l’émotion racine à son origine. Certaines émotions sont reconnues, d’autres inconscientes car elles remontent à l’enfance et oubliées, ou niées. Les unes comme les autres nécessitent qu’on les entende pour les libérer. C’est ainsi, avec la mé- dication quand cela est nécessaire, que l’on peut espérer guérir et notre âme etnotre corps. Oui, votre corps vous parle, écoutez-le !

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
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Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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