2024 : ces jeux qui vont nous décevoir
30 mars 2024 // Media & Add-0n // 7417 vues // Nc : 170

L’année a débuté il y a deux mois, et on a eu le temps d’avoir une vision plus ou moins globale de ce qui nous attend en 2024. Entre nouveautés et mises à jour, nous risquons d’être aussi gâtés que l’an passé. Mais si des annonces nous promettent la lune, d’autres risquent de ne même pas atteindre la colline. Petit tour d’horizon de ce qui risque de nous faire mal cette année.

Dragon Ball Sparking ! ZERO
Avant de sortir les fourches, le goudron et les plumes, prenons le temps de discuter. Déjà, je suis un fan de la saga des Budokai.
J’y ai passé des heures lors de mes années collèges et lycées.
A l’annonce de Sparking ! ZERO, le véritable héritier des Budokai, j’étais comme tous les adorateurs de la licence.

La promesse d’une expérience moderne des jeux de notre enfance, avec un casting d’environ 164 personnages jouables, il y a de quoi rêver. Mais (et c’est un grand « mais »), les premières révélations du roster ont eu l’effet d’une douche froide. Goku et Vegeta, les rivaux légendaires, occuperont 24 places dans la liste des combattants. Pourquoi ? Parce que leur multiples formes et transformations dans le manga et l’anime seront des personnages à part entière. En soi, ce n’est pas nouveau, mais environ 15% du jeu de base, ça fait quand même beaucoup… Aura-t-on droit à de la vraie variété, ou des millions de clones d’un casting réduit ? Avec une saga aussi longue que Dragon Ball, le nombre de personnages ne devrait pas être un problème (on l’espère).

Clash Royale
Free-to-play = Pay-to-win. La hantise de tous les joueurs désirant une bonne expérience de jeu, sans passer par le porte-monnaie, et une chose que Clash Royale avait réussi à éviter avec plus ou moins de réussite jusque-là. Le problème est qu’avec la promotion de l’esport, cette bonne expérience se traduit souvent aujourd’hui par le jeu compétitif.

Et l’éditeur, bien conscient de la popularité de son jeu, a pris des mesures qui ont fait sortir les crocs des joueurs. Le célèbre jeu mobile a toujours eu des micro-transactions. Mais jusqu’à récemment, elles ne forçaient pas la main de ses utilisateurs, et leur permettaient tout de même d’atteindre un certain niveau de jeu sans vider son compte en banque. La donne a changé quand le patron Supercell a décidé qu’arriver au niveau maximum ne pouvait plus être atteint sans payer. Or, ce top niveau est nécessaire pour rivaliser avec les meilleurs joueurs en compétition, à cause des ressources supplémentaires qu’il offre. La communauté commence à déserter le jeu, et 2024 pourrait officiellement voir le début de la chute d’un des géants du jeu mobile.

Les jeux service
Pour rappel, un jeu service, c’est comme League of Legends. Un jeu construit pour durer, que l’éditeur met à jour régulièrement avec de l’équilibrage et, bien sûr, du nouveau contenu. LoL est sorti en 2009, et continue aujourd’hui de dominer le monde des jeux service. On peut parler d’autres success stories, comme Fortnite, Apex Legends et beaucoup d’autres.

Pendant des années, on a mangé ce format à toutes les sauces (dont Clash Royale d’ailleurs), mais 2024 pourrait bien marquer un ras-le-bol généralisé. Jeu service signifie investissement de temps (et très souvent d’argent), plus que pour un jeu « classique », auquel on arrête de jouer après avoir fini le mode histoire par exemple. Ne demandez jamais à un joueur qui a passé 10 ans sur LoL combien il a mis sur le jeu. Et justement, les joueurs semblent être fatigués de suivre des dizaines de jeux sur plusieurs mois, voire années. Le dernier exemple est Suicide Squad : Kill the Justice League, qui était très attendu, mais dont l’engouement est retombé à l’annonce du modèle service. Les studios aussi semblent ne plus être emballés, puisque même ceux de Sony annulent nombre de leurs projets qui auraient dû voir le jour au moins cette année, ne voulant plus investir ni temps ni argent dans un secteur déjà surexploité.

Propos recueillis par Eymeric Radilofe

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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