Un nouvel apéritif est désormais disponible sur le marché malgache : le Cidromel, produit par la société AnjaraTantely, entreprise située à Majunga et dirigée par Eliane Lantoarisoa.
Comment est né le « Cidromel » ?
Lors d'un séjour en France avec mon mari, d'origine bretonne, j'ai goûté et apprécié des hydromels, très à la mode là-bas. Composés principalement de miel, ferments, nutriments, sels minéraux et jus de pomme, je l’ai adapté avec des produits narurels malgaches de qualités. Nous l'avons ainsi nommé Cidromel.
Quelle est la particularité du Cidromel ?
La fabrication nécessite plus de six mois de fermentation et de clarification, pour atteindre un alcool à 15 degrés et obtenir cette magnifique couleur ambrée. Le mariage avec la vanille (une demi-gousse par bouteille) a donné un goût plus élaboré, plus subtil et doux. Nous avons ensuite enrichi notre gamme avec l'apport d'un fagot de vétiver, qui donne une note plus acidulée, dont les propriétés digestives sont reconnues.
Autrefois appelé « Le nectar des dieux », cet élixir de miel, de tradition millénaire, a obtenu un certificat de consommabilité auprès du ministère de la Santé. Les marques ont été déposées à l'Omapi. Cet alcool naturel est idéal en apéritif ou en digestif. Nous recommandons de le servir très frais. Il peut également être utilisé dans des recettes de cuisine pour accompagner des foies gras ou des poissons fumés…
Où sont-ils disponibles ?
Les Enseignes Score, Jumbo, Carrefour nous ont référencé et le distribuent dans tout Madagascar, pour répondre à cet engouement suscité par cette nouvelle saveur.
Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
Anjara Tantely tél : 034 79 561 30
Mail : philippe-fraval@hotmail.fr
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Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.
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