Esport : petit à petit
24 juillet 2024 // Media & Add-0n // 6908 vues // Nc : 174

Le sport électronique. LE phénomène en pleine croissance. Pas seulement dans les pays les plus développés, mais aussi dans ceux où le niveau de développement est en pleine accélération. Car si l’industrie de l’esport demande un investissement conséquent pour être à la hauteur de la Corée du Sud et des États-Unis (entre autres), certains n’ont pas attendu d’être au sommet du monde économique pour tirer leur épingle du jeu. Le point commun entre eux ? Il s’agit d’économies en plein essor ayant permis au jeu vidéo de prendre le train de la croissance. Tour d’horizon de ces pays émergents qui ont montré que le développement se marie avec merveille avec l’esport.

Afrique du Sud

Commençons avec notre voisin. L’avis général tend à lui accorder le rôle de point central de l’esport africain. La scène compétitive est en pleine expansion, et les infrastructures connaissent un développement difficile à rater. Ce qu’on note dans un environnement stable, c’est l’existence d’une certaine constance. Et sur ce point, l’esport sudafricain n’a pas à rougir. L’un des plus grands rassemblements esportif africain se trouve être la rAge Expo, un évènement annuel qui regroupe des joueurs sur plusieurs disciplines mondialement pratiquées. VS Gaming organise des ligues et des tournois de manière régulière. Et la communauté est évidemment très active sur les réseaux sociaux et plateformes de streaming.

Inde

Ce qui a boosté l’esport chez nos cousins, c’est l’amélioration de l’accès à internet et la facilité d’acquisition d’un smartphone. Ce que ça a permis ? L’explosion des jeux mobiles, dont PUBG Mobile y est le fer de lance, avec notamment la création des PUBG Mobile India Series. On retrouve cette idée de régularité. Le jeu PC Valorant a aussi contribué à l’ascension du sport électronique, porté par la hype mondiale de sa sortie couplée à la notoriété de son éditeur Riot Games. Et parlant de ce dernier, il est important de noter qu’il a derrière lui le géant chinois Tencent, qui investit massivement dans les infrastructures esportives indiennes, à travers des évènements et des équipes locales. Le succès du jeu de tir n’est pas donc un hasard.

Brésil

Le pays qui monte, et commence à faire trembler celles qu’on appelle les régions principales, comme l’Amérique du Nord et l’Europe. Et pour cause, le Brésil peut se targuer d’avoir des équipes qui ont réussi, non seulement à s’exporter à l’international, mais aussi à se faire respecter par les grands noms. On peut citer notamment MIBR et FURIA, mais surtout Loud, ayant la fanbase la plus engagée au monde. Leur force ? Avoir compris que dans un pays où l’acquisition d’un PC haut de gamme pour du compétitif reste compliqué, miser sur le mobile, beaucoup plus facile d’accès, est la porte ouverte pour tous à l’esport à haut niveau. Ce n’est pas pour rien que le pays de Neymar est à l’origine des Free Fire World Series qui attire des millions de spectateurs tous les ans depuis 2019, ce qui en fait tout de même un évènement à la croissance phénoménal. Mais ce qu’on notera surtout sur le Brésil, c’est la puissance de sa communauté ayant été un soutien non-négligeable dans le développement de l’esport.

Propos recueillis par  Eymeric Radilofe

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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