En ville avec Rojo Rakotobe
9 juillet 2021 // Downtown // 5086 vues // Nc : 138

Slameur résident à Antsiranana (Diego-Suarez), Rojo Rakotobe est un passionné d’écriture. Sa ville fait partie de ses sources d’inspiration. Il nous livre ses meilleurs spots.

Votre resto favori ?
C’est à la maison et c’est moi le chef ! Mais ça ne m’empêche pas de sortir avec la famille ou avec des potes pour tester et goûter les plats proposés dans les restos.

Votre plat préféré ?
Sans hésiter, un bon steak de zébu saignant ou des gambas grillés bien épicés avec de la mayonnaise. C’est une tuerie pour les papilles. Sans oublier le riz en accompagnement.

Votre boisson fétiche ?
Après l’eau, je peux carburer à la bière. Un bon whisky ou un bon rhum ne seraient pas de refus. Mais toujours avec modération, bien sûr !

Vos hobbies ?
C’est le slam, la poésie. Je joue aussi au basket tous les jours vers 5 heures du matin. Sinon, j’adore les jeux de société !

Un endroit pour faire du shopping ?
La friperie Rostock du côté du Bazarkely, mais je commande aussi des trucs en ligne.

Les meilleurs plans pour un apéro ou pour terminer la soirée ?
Peu importe l’endroit, du moment qu’on est avec les bonnes personnes. La nuit est longue et la ville est à nous ! Et pour terminer la soirée, admirer le lever de soleil devant le Pain de Sucre (Nosy Lonjo).

Un endroit pour s’évader ?
Ramena, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville, pour sa plage de sable blanc et sa mer si calme. Bien évidemment, il y a d’autres spots comme la baie de Sakalava, la baie d'Abakao, la baie d'Antalaha, la baie d'Ampondrafeta…

Les meilleurs plans pour les vacances ?
Andranomafana pour sa source thermale, Manambato pour le canal des Pangalanes et Antsiranana bien sûr !

L’événement culturel qui vous a marqué ?
Les éditions du Slam National en tant que festivalier. C’était une semaine riche et intense en partage, en émotion, l’occasion aussi de nouvelles rencontres. Mais c’est aussi un sport extrême sur le plan physique et mental.

Votre actualité ?
En ce moment, je prépare mon spectacle solo intitulé « Mad’Ilo. » Mad pour fou et ilo qui signifie hazavana (lumière). Mais « madilo » signifie aussi un goût sucré et aigre, comme le tamarin.


Propos recueillis par Judicaëlle Lovasoa

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Lire

9 décembre 2025

Cinéma : Madagascar entre dans l'histoire

Disco Afrika, réalisé par Luck Razanajaona, devient le premier film malgache soumis aux 98ᵉ Oscars dans la catégorie Meilleur film international, aprè...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir