C’est un endroit spacieux dans l’enceinte de l’Ikopark Tanjombato : Aphrodite est un salon de beauté bien renommé pour les mises en beauté. Fenitra a décidé de faire confiance à l’équipe et de ramener de la fraîcheur à son look. En une matinée, notre modèle passe par des mains méticuleuses qui vont l’aider à se mettre en valeur, et à révéler un peu de couleur pour son look du jour.
Première étape : une coupe effilée
Moment diagnostic : les cheveux de Fenitra ont atteint un fond d’éclaircissement maximum. Hop, un soin pour éviter les cassures : le coiffeur lave les cheveux de notre modèle avec un Shampooing de L’Oréal, et un mélange de masques réparateur et pour cheveux colorés. Le professionnel prend son temps pour laver et masser la tête de Fenitra, le temps que le produit s’introduise bien au cuir chevelu. Après rinçage, le coiffeur commence à prendre quelques mèches externes pour les effiler. Une coupe qu’il ressort par une adresse et une agilité que seuls de mains habituées peuvent effectuer. La coupe relève parfaitement les parties éclairées des teintes de Fenitra. Pour redéfinir tout cela, le coiffeur propose un lissage au fer. Il n’oublie pas d’appliquer, sur les cheveux de notre modèle, une crème de protection, avant de les sécher au brushing. Pour mettre en valeur la coupe, le coiffeur lisse le tout, en ajoutant des détails aux bouts pour ramener du volume. Fenitra revient alors sur une coupe redéfinie, et bien plus soignée.
Deuxième étape : une manucure russe
Aux ongles, Fenitra opte pour la sobriété. Le salon a le matériel pour chouchouter. L’esthéticienne propose une manucure russe : une technique qui utilise la technologie. La professionnelle commence par se servir de sa ponceuse électrique pour frotter le vernis de Fenitra et l’enlever. De mains minutieuses, l’esthéticienne fait un gainage, puis s’assure de bien nettoyer les ongles de notre modèle, et de repousser les cuticules. Pour un soin complet, elle n’oublie pas d’exfolier les mains de notre modèle, de quoi lui adoucir la peau. Fenitra choisit alors un vernis rose aux quelques paillettes, une application classique que l’esthéticienne fait par plusieurs couches entre la base et le gel pour fixer. Elle finit le tout en appliquant du lait hydratant à la main, et un bon massage pour laisser faire l’effet, et pourquoi pas, détendre notre modèle.
Troisième étape : un teint parfait
Le maquillage vient ramener de la lumière au look de Fenitra : après une lotion hydratante, la maquilleuse trace les sourcils, et applique un correcteur pour bien définir les sourcils, et raviver les coins assombris de sa paupière. Minutieusement, elle ramène un fond de teint sur l’arête du nez et aux joues, puis du fard doré au coin interne de l’œil, et un rouge sur la surface de la paupière.
Parfaitement dessinés, les yeux de Fenitra sont redéfinis à coup d’eyeliner, et les lèvres relevées d’un rouge à lèvres violacé matte, puis brillant. Après un contouring, à l’arête du nez et aux joues au fond de teint, la maquilleuse estompe le tout à coup de pinceau, et vient raviver le teint de Fenitra avec un blush sur les joues.
Le teint parfait, la coiffure redéfinie, et des ongles soignés, la mise en beauté de notre modèle ne peut que s’allier à bien-être. Fenitra a réussi son défi, un changement, avec, des cheveux aux ongles, une petite touche de pétillant.
Propos recueillis par Rova Andriantsileferintsoa
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De l’époque des royaumes à l’ère républicaine, Madagascar raconte son parcours économique à travers une exposition inédite. Organisée par FTHM Consult...
Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.
Randonnée du CASM
Randonnée du Club des Amateurs de Scooters de Madagascar - CASM - à Behenjy, le 17 octobre.
