Pakopako : Cuisine majungaise au menu !
8 octobre 2022 // Sortir // 5160 vues // Nc : 153

Le nom de l’établissement donne déjà un aperçu de la carte avec sa référence aux fameuses galettes de Mahajanga. Des plats qui respirent le soleil et l’occasion de redécouvrir le bon goût des « pakopako », des brochettes et des achards du bord de mer.

Le joli couple formé par Andy et Samimah a voulu donner le nom Pakopako à son restaurant, référence à la petite galette majungaise à base de farine, de levure, de sel et d’eau ou de lait. Car tel est bien la spécialité de la maîtresse des lieux. « C’est ma signature et j’en suis fière. La recette est simple, mais il faut le tour de main ! » Originaire de Mahajanga, Samimah vient d’une famille musulmane où la cuisine est une affaire de famille et de femmes. « Toute petite, je me retrouvais à cuisiner avec ma grand-mère et mes tantes. Elles se réveillaient très tôt pour préparer le repas. Petit à petit, c’est devenu une passion. » Avant d’ouvrir son restaurant à Antanimena, le couple a opté pour un service de livraison via une page Facebook intitulée Achards de Majunga puis Pakopako, où sont proposés pâtes à pizza, tacos et autres délices gourmands…

« J’ai suivi quelques mois de formation en viennoiserie et boulangerie à Candera. Mais ce qui m’a le plus aidé, c’est que mon père tient l’une des plus grandes boulangeries de Mahajanga et que j’ai encore le souvenir de ma grand-mère qui réalisait elle-même son pain. Je reproduis ses gestes dans ma cuisine. » Pakopako a ouvert ses portes en août. Une nouvelle enseigne qui apporte un vent de fraîcheur dans le quartier. « Pour manger des spécialités de la côte, on va souvent aux 67 Ha ou à Ambohipo. Maintenant il y a Antanimena ! », lance Andy. « Personnellement, je ne connais rien en cuisine, donc ma contribution c’est dans l’élaboration des noms de plats qui font sourire les gens. C’est notre marque de fabrique ! »

On retrouve ainsi l’assiette Kida son ty (banane frite), le biriani foza de luxe à base de crevettes, le mandoto nify au coco (ravitoto au coco) ou encore le antin’ny coucou (gésier et foie de poulet). Le plat à ne pas rater : l’assiette Mochaakiky, composée de brochettes de viandes et de pakopako  accompagnées d’achard de mangues et la fameuse sauce voanjo (cacahuète), à s’en pourlécher les babines ! Et pour digérer tout ça, rien de mieux qu’un bon dithé karana (thé indien) ou du ronono maitso, du lait au sirop de menthe.

On retrouve ainsi l’assiette Kida son ty (banane frite), le biriani foza de luxe à base de crevettes, le mandoto nify au coco (ravitoto au coco) ou encore le antin’ny coucou (gésier et foie de poulet). Le plat à ne pas rater : l’assiette Mochaakiky, composée de brochettes de viandes et de pakopako  accompagnées d’achard de mangues et la fameuse sauce voanjo (cacahuète), à s’en pourlécher les babines ! Et pour digérer tout ça, rien de mieux qu’un bon dithé karana (thé indien) ou du ronono maitso, du lait au sirop de menthe.


Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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