A.J. « Les révolutionnaires m’inspirent »
4 août 2022 // Arts Plastiques // 1341 vues // Nc : 151

A.J. a toujours baigné dans les arts de rue. Très jeune, il a été bercé par la culture hip-hop en commençant par des compositions de textes de rap. Conscient que la culture peut se découvrir de plusieurs façons, il créé l’association culturelle Youth’nity, active dans l’organisation de festivals de reggae, notamment le Fianar Reggae Festival, et d’expositions d’art visuel. Parti des tags, il commence la peinture en 2018, en pur autodidacte. « La peinture m’a permis de m’évader et de mieux exprimer mon ressenti. Je suis un artiste engagé, inspiré par les révolutionnaires de ce monde comme Ratsimandrava, Vahombëy, Marcus Garvey… À travers mes fresques, je pointe les inégalités socio-culturelles et tout ce qui nous entrave. » Dans son tableau intitulé Face cachée, il évoque l’inégalité des rapports hommes-femmes, une de ses sources d’inspiration. « Ce tableau représente différentes femmes dans différents domaines de vie. Les femmes de pouvoir contrastent avec les femmes des campagnes, quotidiennement à la peine. Il y a aussi les femmes qui se font de l'argent par tous les moyens pour échapper à la misère, ou encore les femmes soumises par respect de la tradition. Bien que les différences sautent aux yeux, elles restent néanmoins des femmes partout où elles se trouvent. » A.J. se considère comme un artiste urbain, utilisant plusieurs techniques et supports comme le collage, le pochoir, le graffiti. « Mes œuvres sont caractérisées par une touche très urbaine. Le mélange d’abstrait et de graffiti en fond marque le désordre actuel d’une société sans repère. » A.J. prépare une exposition pour le mois de décembre. En parallèle, il organise des événements culturels à Antsiranana, notamment au centre culturel 1900 Urban  Space.


Aina Zo Raberanto

Capitalisme
Support : bois recyclé - Technique : mixte
136 cm x 51 cm
Homme sage
Hommage à Vahombëy Support sur bois recyclé.
No story
«Qui a raison, qui a tort ? La réalité peut être une fiction.»
60 cm x 60 cm
Support sur bois recyclé - Technique : mixte.
Demi-Graff
«Avant d’être une œuvre nous passons par une phase de création.»
60 cm x 60 cm
Support sur toile – Technique : mixte.
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no comment - Plongée dans l’univers de Tohy : une exposition entre émotion et réflexion

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4 février 2025

Plongée dans l’univers de Tohy : une exposition entre émotion et réflexion

Du 1er au 28 février, la galerie IKM Antsahavola présente Tohy, la deuxième exposition individuelle de l’artiste Haga Nisainana. Porté par l’univers m...

Edito
no comment - Les Gardiens de la Forêt de Tsitongambarika : un combat pour la préservation

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Les Gardiens de la Forêt de Tsitongambarika : un combat pour la préservation

Au sud-est de Madagascar, au cœur d’une biodiversité unique et menacée, s’étend la forêt de Tsitongambarika.
Cette forêt tropicale, l'une des dernières de l'île, couvre environ 60 000 hectares et est classée comme Zone Clé pour la Biodiversité (ZCB). Elle abrite une richesse écologique inestimable avec des espèces endémiques que l'on ne trouve nulle part ailleurs : des lémuriens rares, comme le propithèque à front blanc ( Propithecus diadema ), et des oiseaux emblématiques tels que le foudi de Madagascar (Foui madagascariensis). Chaque année, des hectares de forêt disparaissent pour faire place à des cultures de subsistance ou à l'exploitation illégale du bois, en particulier les essences précieuses comme le palissandre et l’ébène. Les feux de brousse utilisés pour l'agriculture sur brûlis aggravent encore la destruction de cet écosystème. Mais ces menaces ne sont pas irréversibles. La préservation de la forêt repose en grande partie sur l’implication des communautés locales qui vivent à proximité. Face à la déforestation, à l’exploitation forestière illégale et à l’extension agricole, une lueur d’espoir émerge grâce à ces "gardiens de la forêt" : des communautés locales mobilisées pour protéger cet écosystème exceptionnel. Leur travail, souvent méconnu mais essentiel, est une preuve vivante que des solutions locales peuvent avoir un impact global. La forêt de Tsitongambarika est un symbole de résilience et de coopération. Un reportage photographique réalisé par Safidy Andrianantenaina dans la rubrique Grand Angle (p.44) du magazine.

no comment - mag no media 09 - Janvier 2025

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Making of Shooting mode – Tanossi, Haya Madagascar, Via Milano – Août 2024 – NC 175

Retrouvez le making of shooting mode du no comment® magazine édition Août 2024 – NC 175

Modèles: Mitia, Santien, Mampionona, Hasina, Larsa
Photographe: Parany
Equipe de tournage: Vonjy
Prises de vue : Grand Café de la Gare, Soarano
Réalisation: no comment® studio
Collaborations: Tanossi – Via Milano – Haya Madagascar

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Taom-baovao

Taom-baovao, présentation de la programmation culturelle 2025 de l'IFM à Analakely, le samedi 18 janvier.

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