A.J. « Les révolutionnaires m’inspirent »
4 août 2022 // Arts Plastiques // 2791 vues // Nc : 151

A.J. a toujours baigné dans les arts de rue. Très jeune, il a été bercé par la culture hip-hop en commençant par des compositions de textes de rap. Conscient que la culture peut se découvrir de plusieurs façons, il créé l’association culturelle Youth’nity, active dans l’organisation de festivals de reggae, notamment le Fianar Reggae Festival, et d’expositions d’art visuel. Parti des tags, il commence la peinture en 2018, en pur autodidacte. « La peinture m’a permis de m’évader et de mieux exprimer mon ressenti. Je suis un artiste engagé, inspiré par les révolutionnaires de ce monde comme Ratsimandrava, Vahombëy, Marcus Garvey… À travers mes fresques, je pointe les inégalités socio-culturelles et tout ce qui nous entrave. » Dans son tableau intitulé Face cachée, il évoque l’inégalité des rapports hommes-femmes, une de ses sources d’inspiration. « Ce tableau représente différentes femmes dans différents domaines de vie. Les femmes de pouvoir contrastent avec les femmes des campagnes, quotidiennement à la peine. Il y a aussi les femmes qui se font de l'argent par tous les moyens pour échapper à la misère, ou encore les femmes soumises par respect de la tradition. Bien que les différences sautent aux yeux, elles restent néanmoins des femmes partout où elles se trouvent. » A.J. se considère comme un artiste urbain, utilisant plusieurs techniques et supports comme le collage, le pochoir, le graffiti. « Mes œuvres sont caractérisées par une touche très urbaine. Le mélange d’abstrait et de graffiti en fond marque le désordre actuel d’une société sans repère. » A.J. prépare une exposition pour le mois de décembre. En parallèle, il organise des événements culturels à Antsiranana, notamment au centre culturel 1900 Urban  Space.


Aina Zo Raberanto

Capitalisme
Support : bois recyclé - Technique : mixte
136 cm x 51 cm
Homme sage
Hommage à Vahombëy Support sur bois recyclé.
No story
«Qui a raison, qui a tort ? La réalité peut être une fiction.»
60 cm x 60 cm
Support sur bois recyclé - Technique : mixte.
Demi-Graff
«Avant d’être une œuvre nous passons par une phase de création.»
60 cm x 60 cm
Support sur toile – Technique : mixte.
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Chaque mois de juillet, un phénomène saisonnier bien malgache s’observe : la migration estivale des familles tananariviennes vers leurs villages d’origine. Loin du bitume, des bouchons et de la Jirama capricieuse, c’est le grand plongeon anthropologique. À l’arrivée, les enfants ouvrent des yeux ronds : « Quoi, on peut faire bouillir de l’eau sans micro-ondes ? » Feu de bois, bassine en plastique et douche à ciel ouvert deviennent soudain les nouvelles technologies de pointe. On redécouvre que l’on peut cuisiner sans vitro-céramique, que les zébus ont toujours la priorité, et que l’eau du puits, ça muscle les bras et l’esprit. Quant au réseau mobile, il s’obtient en grimpant dans le manguier le plus proche. Mais attention, pas question de se moquer. Ce retour aux sources est aussi retour à l’essentiel : repas partagés, récits de grand-mère, jeux sans écran. Et en bonus, un stage intensif en autonomie énergétique, bien utile pour affronter les coupures à Tana. Finalement, c’est peut-être le village qui est le plus en avance. Bonnes vacances… et bon bain (à la bassine) !

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Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

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