Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen-Orient « L’innovation sociale au service du développement »
18 mai 2024 // L'interview // 2325 vues // Nc : 171

Orange lance la 14e édition de POESAM ou Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen-Orient. Un concours qui a pour objectif de récompenser les start-up à fort impact social ou environnemental dans 17 pays d’Afrique. Nous voulons favoriser l’innovation locale pour le développement local afin de répondre aux problèmes sociaux qui peuvent exister sur le territoire affirme Carine Lefriec, directrice marketing et communication pour Orange Madagascar.

Pouvez-vous nous parler de POESAM ?
POESAM est un concours créé en 2010 dont le but est de promouvoir l’innovation sociale en faveur du développement grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication éthique. Les projets d’entreprise doivent être viables, solides répondant aux besoins sociaux et environnementaux actuels et futurs de la population malgache. Trois initiatives sont récompensées en plus du prix féminin, lancé en 2020. Les femmes osent moins se tourner vers l’entreprenariat, mais nous essayons de réduire les inégalités entre hommes-femmes dans ce domaine-là. .Depuis plus de 20 ans, Orange Madagascar opère sur le territoire et nous avons un objectif fort de responsabilité sociétale à travers notre cœur de métier pour développer l’inclusion numérique et financière, mais également à travers nos actions RSE dont fait partie le POESAM.  

Quelles sont les modalités de participation ?
Le Prix est destiné aux jeunes à partir de 21 ans qui ont déjà une structure de start-up depuis au moins 3 ans. Cela peut être dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’environnement ou de l’agriculture. Les inscriptions se font en ligne jusqu’au 26 mai sur la plateforme poseam.orange.com en suivant toutes les démarches. Par exemple, l’année dernière, nous avons eu 117 participants qui sont passés par des phases de pré-sélection, ensuite une présentation de leur projet devant un jury composé soit des personnes d’Orange soit des entrepreneurs extérieurs ou institutions. Ceux qui gagnent le concours au niveau national arrivent à la phase finale internationale avec tous les lauréats des 17 pays. Celui ou celle qui remporte le prix international bénéficie d’un accompagnement financier, d’un accompagnement des experts d’Orange et des formations. Et bien sûr, les lauréats locaux qui ne gagnent pas le prix international bénéficient également d’un soutien financier et d’un accompagnement de la part d’Orange Madagascar.

Justement, l’accompagnement est une étape importante ?
Depuis plusieurs années, Orange soutient l’entreprenariat à Madagascar à travers l’Orange Digital Center puisque chaque année, nous accompagnons une dizaine de start-up, certaines venant de POESAM ou d’ailleurs. Nous les accompagnons afin qu’elles profitent de mentorat, coaching et de formations pour renforcer leurs capacités de gestion, d’innovation et de marketing. Ils peuvent bénéficier de l’infrastructure de l’Orange Digital Center pour avoir de la connexion internet, recevoir éventuellement leurs fournisseurs ou leurs clients.

Un mot pour les jeunes entrepreneurs ?
Je dirais qu’il faut faire preuve d’audace. Ce concours est un moyen de mettre en visibilité leur projet, de faire du réseautage en rencontrant d’autres entrepreneurs, d’obtenir des soutiens financiers. Cela leur permet également de bénéficier de la force de frappe d’Orange pour accroître leur impact et de toucher davantage de personnes dans le besoin.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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