« Non, j’ai la flemme ! »
24 août 2024 // Quiz & Actuel // 3887 vues // Nc : 175

Kev’s Andria : Monsieur paresseux !

La paresse se définit comme l’amour du repos, de la tranquillité du corps et de l’esprit, et Kev’s Andria n’a pas du tout l’intention de contredire cette définition ! Selon lui, la paresse est souvent mal perçue, pourtant il affirme qu’on peut en tirer du positif. « Quand la paresse m’attaque alors que j’ai une échéance à respecter dans mon travail, je l’accueille et je dors. Ensuite, une fois réveillé, je me concentre entièrement sur mon travail, peu importe l’heure » explique-t-il. Les moments où il se sent le plus paresseux sont ceux passés devant l’ordinateur, surtout le lundi après un week-end, et durant les journées hivernales.

« Ma stratégie est de laisser passer ce sentiment en dormant. Forcer les choses sans motivation risque de compromettre la qualité du travail ». D’ailleurs, son entourage connaît bien ses habitudes et ne s’étonne plus de ses retards occasionnels. « Il arrive que mes proches se plaignent ou rient quand je suis en retard à un rendez-vous, mais ils savent comment je fonctionne. Parfois, je profite d’une matinée pour dormir un peu plus. » Bien qu’il ne renie pas sa relation avec la paresse, Kev’s conseille à chacun de gérer ses responsabilités avec sérieux. « Chaque personne est différente, et je ne recommande pas aux autres de suivre mon exemple. Il est important de planifier et d’accomplir ses tâches à l’avance pour éviter la procrastination ». Kev’s suggère également d’adopter des habitudes saines pour combattre la paresse, comme boire du café ou pratiquer une activité physique. « Trouver un équilibre entre repos et productivité est aussi crucial pour maintenir une bonne efficacité au travail…même si tout cela est difficile à faire… ».

Mathieu Narendra : Aimer ce qu’on fait, le remède anti-surmenage ?

Comment garder une balance quand on fait plusieurs activités ? Mathieu Narendra en occupe trois ! Il gère l’ONG Alternatives Madagascar, qui œuvre dans beaucoup de projets adressés aux jeunes vulnérables dans tout le pays. Il est aussi consultant pour plusieurs organismes, et dans le domaine textile, il vend des machines importées de l’Inde. Un rythme qui a ses inconvénients. « Quand je procrastine, je me crée une pression à la dernière minute. La semaine avant la date d’échéance, je m’impose une discipline pour finir le travail, même si je dois passer une nuit blanche. Il arrive aussi qu’on manque de temps, alors là on n’a plus vraiment du temps à consacrer à autrui ». Après, les résultats compensent bien les deadlines et les nuits à veiller tard. « Ce n’est pas tellement le fait d’avoir beaucoup d’activités qui me fait plaisir, c’est la rentrée d’argent qui est importante.

Par contre, mon ONG œuvre pour le développement des bénéficiaires et de l’organisme, et à chaque fois que le professionnalisme et le niveau progressent, j’en suis heureux, quand l’équipe se développe. » Il reconnait aussi que ce n’est pas habituel de travailler à la fois dans le business et l’activisme, mais l’avantage c’est de devenir polyvalent. « On est en relation avec plusieurs types de personnes, des communautés de base, des personnes en difficulté, mais aussi des hauts placés, les partenaires techniques et financiers, Malgaches et étrangers. En plus, avec cette visibilité, les gens me sollicitent pour travailler avec eux. » Mais alors, que reste-t-il en dehors du travail ? « Je n’ai pas trop de problème pour arranger mon temps. Si on veut réellement interagir avec les gens, on a toujours le temps ». Il consacre du temps pour se balader ou faire des randonnées avec des amis, en plus du travail qui n’est pas un fardeau, bien au contraire. « J’aime ce que je fais, je me base beaucoup sur l’inspiration. Il y a beaucoup de recherches et d’apprentissages. Je connais mes limites. »

Pages réalisées par Cédric Ramandiamanana et Mpihary Razafindrabezandrina

contact@alternatives-mada.com

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Il y a des moments où Madagascar oublie ses 23 régions et vibre à l'unisson. C’était le cas lors de la dernière édition du Championnat d'Afrique des Nations l'a bien montré. Les Barea, match après match et en devenant vice-champions d'Afrique, ont fait que bien des Malgaches se sont découverts fans du ballon-rond. Chaque coin de rue, chaque taxi-be, chaque salon étaient transformé en fans-zone. Chaque passe et chaque drible était commenté comme si l'avenir du pays en dépendait. Et peut-être que c'était le cas. C’est fou le foot ! Rendez-vous à la Coupe du monde ?Mais ces moments de joie et de fierté collectives ne sont pas qu’au stade. Ca serait réducteur de penser ainsi. Le rapatriement du crâne du roi Toera a réveillé un sentiment patriotique forts dans le cœur de millions de Malgaches. L’événement national a fait ressurgir un passé qu'on pensait enfoui dans les livres. Des Sakalava aux habitants des Hauts Plateaux, tous ont exprimé leur fierté. Nous avons des aïeux braves !Et puis, il y a ces jeunes qu'on oublie souvent, mais que No Comment essaie de mettre en avant. Ils brillent même souvent loin des projecteurs. Grâce à leurs exploits – en raflant médailles et coupes dans des tournois continentaux et mondiaux de robotique et intelligences artificielles – Madagascar est davantage connu du monde. On en parle moins, alors que leur succès est aussi intense qu'un but à la dernière minute.Force est de dire que ce qui nous rassemble, ce sont ces vibrations partagées. Ces événements mettent entre parenthèses notre quotidien et font vibrer notre cœur de Malgache. Un but, un crâne de roi, une invention IT... Peu importe, tant que ça prouve qu'ensemble, Madagascar peut faire bouger les choses.

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Collaborations : Tanossi  – Via Milano mg  – HAYA Madagascar  - Akomba Garment MG - Carambole 
Make up : Réalisé par Samchia
Modèles : Rantoniaina, Wendy, Christelle, Manoa, Rina, Mitia, Santien, Mampionona
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