Jean-Noël Rafenomanana : 25 ans dans l’artisanat
14 décembre 2024 // Que sont-ils devenus ? // 1791 vues // Nc : 179

Nous l’avons découvert dans le no comment® magazine du mois de janvier 2012 (NC 24). Et nous l’avons retrouvé à Morondava. Jean-Noël Rafenomanana vit du métier de l’artisanat depuis 25 ans et l’art du recyclage n’a plus de secret pour lui.

Douze ans après, comment se passe le milieu de la création ?
Je suis toujours dans la création d’objets décoratifs à partir de matériaux recyclés : chutes de cuir, le bois, câbles de vélo, les pierres, les cornes, le raphia… Parfois, je fais même de la broderie. Ma marque de fabrique, ce sont les porte-clés en câbles de vélo et en palissandre, très appréciés par les hôtels. La moitié de l’année, j’habite à Morondava et l’autre moitié, à Antsirabe pour participer à des foires. Il m’arrive d’aller à Sainte-Marie, à Nosy Be, à Tuléar… C’est un métier que je fais depuis 25 ans, on peut dire que je peux en vivre, même s’il y a des moments assez difficiles.

Un article qui vous a beaucoup aidé ?
Oui ! J’ai même plastifié la page de l’article où j’apparais et je l’affiche dans ma boutique, c’est comme une carte de visite. Je le ramène avec moi quand je vais chez les clients. Les gens ont plus confiance et savent que je suis un professionnel. Ils me soutiennent en achetant mes produits. C’est une façon de mettre en valeur mon travail. La plupart de mes clients sont des étrangers, les Malgaches commencent à s’y intéressés.

Vos débuts ?
Je suis curieux de nature et j’aime faire des recherches. Mais aussi parce que mes parents avaient des difficultés financières, donc je cherchais des moyens pour vendre des petites choses comme des bijoux pour les aider. Et plus tard, j’en ai fait mon métier. J’avais un magasin à Antsirabe où je vendais des colliers en graines peintes, des barrettes de cheveux en chutes de métal, des bracelets en bambou…

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

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