Grizzlee Steackhouse : Effet bœuf !
9 décembre 2021 // Sortir // 2758 vues // Nc : 143

Entre une bonne entrecôte grillée ou une belle paire de cuisses de poulets grillées, chez Grizzlee Steackhouse à Isoraka on ne rigole pas avec la viande. Elle est tendre, savoureuse, généreuse… Un restaurant viandard où même les végans se régalent, c’est dire !

Comme son nom l’indique, chez Grizzlee Steackhouse, la bidoche est la star du menu. Une grosse pièce de bœuf de 400 g minimum annonce fièrement la couleur. « Quand on entre chez nous, on oublie le régime », se marre Lee, le propriétaire des lieux. Avec sa femme et son frère, ils ont décidé de reprendre, il y a trois mois, ce concept de steackhouse ou restaurant à viande, très en vogue aux États-Unis. Pour la minute culture, le premier restaurant de genre avec bœuf grillé obligé mais aussi porc, agneau, volailles, gibier tous azimuts, a été créé à New York au milieu du XIXème siècle, dans le quartier des bouchers à Old Homestead. « Depuis l’adolescence, je rêvais d’avoir un restaurant où l’on ne servirait que de la viande et des frites. »

Au menu donc, du zébu, du porc, du poulet mais aussi des fruits de mer. Les portions sont généreuses car « quitte à manger, autant y aller à fond », fait valoir le patron. « Même si ce sont des plats pour une personne, nous doublons les portions. Deux cuisses de poulet au lieu d’une, ça fait la différence ! » Et pour émoustiller les clients, rien de mieux que jouer sur les intitulés. Ainsi l’« entregôde » est une entrecôte de zébu marinée et grillée, les « brogèdes », des brochettes de zébu XL taillées dans le filet avec une cuisson au choix, les « gouizes de boulet », des cuisses de poulets grillées et le « gôde », une côte de zébu grillée. O my gôde ! Les burgers sont également de la partie avec le « Grizzburger Taille Be », une pièce de de 15 cm avec au choix zébu ou poulet, accompagnés de frites.

« Nous avons choisi de tailler nos frites grossièrement, ce qui ne les empêche pas d’être croquantes et savoureuses ! Et chez nous pas de chichi, on mange avec les doigts ! »  Petit plus, le pain est fabriqué par le meilleur artisan-boulanger d’Afrique.  On a beau être un sacré viandard, on peut quand même avoir des amis végétariens, végétaliens ou carrément végans. Qu’à cela ne tienne, des plats sans viande sont à la carte, que même les plus carnassiers parmi les habitués trouvent consistants ! Sans oublier les cocktails classiques et les cocktails signatures. « Pour nos cocktails sans alcool, nous avons la Pinacolada Vierge et le Mojito Puceau. Sans modération pour les jeux de mots! »

Tous ces plats sont réalisés par Sanda qui apportent sa touche personnelle pour donner un maximum de goût et de la tendreté à chaque pièce de viande. « J’associe plusieurs techniques d’ici et d’ailleurs. Le zébu a son propre assaisonnement tout comme le porc, le poulet ou les fruits de mer. » Et dans la maison du steak, la convivialité est de mise, car pour digérer tout ça, rien de mieux que de la bonne musique. Alors, quand il n’est pas derrière les fourneaux, Sanda se retrouve derrière sa guitare pour animer les soirées « Jam sur table ».  « Comme l’endroit n’est pas très grand, 20 couverts maximum, nous invitons les clients à s’amuser et à chanter à leur table. C’est vraiment comme à la maison », confie Lee. Toujours plein d’idées en tête, les propriétaires des lieux organiseront des événements autour des cocktails et de la viande. Effet bœuf garanti !


Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir