En ville à Toamasina avec Raoelina Noah
26 juillet 2025 // Downtown // 5509 vues // Nc : 186

Médiateur culturel et régisseur de spectacle, Raoelina Noah a récemment posé ses valises à Toamasina. Il nous fait découvrir une ville en pleine effervescence culturelle, où il accompagne des artistes musiciens dans le cadre du projet Feo Hub, collabore avec R3J Événementiel, et prépare déjà de nouveaux projets à venir.

photo: RMa Mahery

Le quartier préféré de votre ville ?
Depuis que j’ai déménagé à Toamasina, je traîne souvent du côté du boulevard Joffre. C’est un coin qui me correspond : proche de mes lieux de travail, de mes proches, du studio Feo, de Radio Soleil, des salles de concert… et bien sûr, de la plage.

Un restaurant coup de cœur à nous recommander ?
Je suis encore nouveau en ville, donc je n’ai pas encore tout découvert. Mais pour l’instant, mon coup de cœur, c’est La Braise. J’aime beaucoup leur accueil. Ils ont trois restaurants à Toamasina, et chacun a sa propre ambiance et spécialité.

Votre plat préféré ?
C’est un peu surprenant, mais je raffole de leur pizza « Tue l’amour » !

Où faire du shopping ?
Pour moi, c’est au Bazar Kely. On y trouve de tout… vraiment tout ! Hihi.

Où commencer et terminer la soirée ?
Je commence souvent mes soirées chez Thierry, une petite gargote sur le boulevard. C’est un endroit où l’on croise des gens de tous horizons, c’est vivant, et plein de belles rencontres.

Un endroit pour s’évader le week-end ?
Depuis mon arrivée ici, je fais souvent du vélo avec mes cousins. On part généralement en direction d’Ivoloina. Une fois sur place, on prend un petit café et on décide de la suite : continuer sur la RN5, aller vers le parc ou jusqu’à Datsara Village. Bientôt, on aura une nouvelle option avec Pachamama Madagascar, à Andakolosy.

Les bons plans pour les vacances ?
À Toamasina, il y a vraiment de quoi faire, selon le budget et l’ambiance recherchée. En descendant par la RN2, par bateau ou même en train, on peut aller à Ambila Lemaitso, Manambato, ou jusqu’à Vatomandry. Et si l’on prend la RN5, il y a le parc Ivoloina, Foulpointe, Mahambo, Fénérive… et bien sûr, Sainte-Marie.

L’événement culturel qui vous a marqué ?
Un moment inoubliable ici à Toamasina : lors du festival Mitsaka, j’ai vu des milliers de danseurs défiler sur l’avenue de l’Indépendance, tous en train de danser sur la même musique, avec la même chorégraphie. C’était magique, j’en ai eu les larmes aux yeux.

Votre actualité ?
En ce moment, je suis formateur sur le projet Feo Hub, un programme de professionnalisation pour les artistes musiciens de Toamasina. Le principe est simple : partager ce qu’on a appris, apprendre des autres, pour ensuite transmettre à son tour. En parallèle, je continue à développer mes compétences de régisseur de spectacle avec R3J Événementiel. Je travaille actuellement sur plusieurs projets d’écriture que vous découvrirez en temps voulu.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

034 95 644 34

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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